Emmanuel Macron a décrété « l’état d’urgence économique et social » dans une allocution lundi soir, deux jours après le quatrième samedi de manifestations liées au mouvement des « gilets jaunes ».
«Je prends ma part de responsabilités. Si je me suis battu pour bousculer le système politique en place, c’est parce que je crois en ce pays et que je l’aime». Emmanuel Macron fait désormais son mea culpa.
« Je n’oublie pas qu’il y a une colère et une indignation que beaucoup de Français peuvent partager (…) Ce fut d’abord la colère contre une taxe et le premier ministre a annoncé sa suppression pour l’année prochaine. Elles sont plus profondes, je la ressens comme juste à bien des égards », ajoute Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron qualifie la colère de « gilets jaunes » de « revendications légitimes ». Il dénonce « un enchaînement de violence inadmissible. Ces violences ne seront d’aucune indulgence. Nous avons tous vu le jeu des opportunistes qui ont profité des colères sincère. Aucune colère ne justifie que l’on s’attaque à un policier ou à un gendarme ».
« C’est l’état d’urgence économique et social que je veux décréter aujourd’hui », annonce Emmanuel Macron qui veut « intervenir vite et concrètement sur ce sujet ».
« Les dirigeants de grandes entreprises françaises doivent payer leurs impôts en France, déclare Emmanuel Macron. Aujourd’hui, c’est aussi avec notre projet collectif que nous devons renouer. C’est pourquoi le débat national annoncé doit être beaucoup plus large. Nous devons assumer ensemble tous nos devoirs ».
Emmanuel Macron a multiplié les annonces qui doivent, pour certaines, être mises en place dès 2019.
-SMIC : hausse de 100 euros par mois sans qu’il en coûte rien pour l’employeur;
-Défiscalisation des heures supplémentaires dès janvier, annulation de la hausse de la CSG pour les retrait qui perçoivent moins de 2.000 euros par mois ;
-Emmanuel Macron demande aux entreprises qui le peuvent de verser une prime de fin d’année;
-Le chef de l’Etat annonce des « heures supplémentaires sans impôts ni charges dès 2019 »;
-Il répète qu’il ne réintroduira pas l’ISF. « Ce serait « revenir en arrière et nous affaiblirait »;
-Les avantages indus et les évasions fiscales seront combattus;
-Macron compte « rencontrer les maires, région par région ».
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