Participaient à cette réunion :
Dr. Nidal Shoukeir, Président de l’APEMA, Dr. Noble Akam, Maître de conférences HDR à l’Université Bordeaux Montaigne, Dr. Ahmed Ali Mohammed Almarzooqi, Professeur de Relations internationales, Dr. Randa Sayegh, Professeure de culture et de langue arabes à l’Université AlfonsoX El Sabio, Dr. Moncef Mehrezi, Chercheur et Chargé d’enseignement à LEA Bordeaux Montaigne, Pr. Jean-Jacques Cheval, Professeur des Universités, Université Bordeaux Montaigne, Dr. Abdelhak Azzouzi, Professeur de Relations internationales et de Sciences politiques, Dr. Mohamed AliBin Huwaidin, Directeur du Département des Sciences politiques de la Faculté des Sciences humaines et sociales de l’Unversité des Emirats Arabes Unis, Jean Valère, Président du GRAC, Dr. Mokhtar Ben Henda, Maître de conférences HDR à l’Unversité Bordeaux Montaigne, ainsi que Dr. Jamal Sanad Al Swaidi, Directeur du Centre émirati des Etudes et Recherches stratégiques et auteur de l’ouvrage « Le Mirage ».
Les intellectuels ont un rôle important à jouer car ils luttent par la pensée.
Déjà au 16ème siècle, dans ses « Essais », Michel de Montaigne écrivait « J’admets en nous plusfacilement la différence que la ressemblance », se faisant l’apôtre de la tolérance. La différence estune force, tout comme l’esprit critique.
Le radicalisme se forme dans l’ignorance qui crée la peur de l’autre, laquelle engendre la haine etconduit à
Personne ne naît violent. La prévention par l’éducation est donc primordiale, le plus tôt possible, àl’école, puis à la faculté. Elle passe par les réseaux sociaux qui représentent un point de rencontre pour la jeunesse. Il importe de transmettre le sentiment d’appartenance, d’humanité partagée pour vivre dans un monde en paix, de favoriser la résilience.
La radicalisation est un véritable processus qui touche des personnes vulnérables. Elle s’accompagne de signes précurseurs, comme la colère, « nous contre eux », le changement de mode de vie, la peur de l’exclusion. Elle revendique une forme violente d’action pour imposer ses idées et conteste l’ordre existant.
Les principales cibles sont la police et l’armée, les touristes et les hommes politiques.
Avec la disparition des frontières, le monde devient un village planétaire et le terrorisme est devenu international.
Et cela, jusqu’au 11 septembre 2001, date qui marque un tournant.
Les Etats ont alors pris conscience de la grande menace qui touchait aussi les pays musulmans. Rappelons que 90% des victimes sont des musulmans.
Ces groupes sont isolés intellectuellement et refusent toutes nouvelles idées. Ils ne lisent pas, ne
Ils ne croient pas en un état de droit souverain. Ils veulent instaurer un grand califat, du Maroc à l’Indonésie, en utilisant la religion pour atteindre le pouvoir, alors qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes, ni la religion, ni un Etat.
Jean Valère Baldacchino rappelle combien sont redoutables les media et internet. Il propose la création d’une instance au niveau européen, rassemblant des experts sur des sites et des médias, mettant en avant les valeurs d’un islam « pur » ainsi que la fraternité et la solidarité pour contrecarrer le discours es extrémistes.
Il cite la Malaisie comme exemple de réussite entre modernité et islam.
Les intellectuels musulmans sont les acteurs majeurs de la lutte contre les islamistes. Ils peuvent les défier sur leur propre terrain par une forte couverture médiatique.
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