L’avant-première a eu lieu le 11 avril dernier à Marseille. « Noni, le Fruit de l’espoir » vient d‘y être présenté avant sa grande projection le 19 mai lors du festival de Cannes. Mais pourquoi donc ce film est-il attendu ? Parce que Robert Hossein est de retour sur grand écran. À tous les inconditionnels de Joffrey de Peyrac, le voici à 91 ans de nouveau à l’affiche avec « Noni, le fruit de l’espoir ». Il y incarne un maire dont la petite fille, une brillante chercheuse en biologie, est à deux doigts de trouver un remède contre le cancer et cela grâce à un fruit exotique déjà connu pour ses vertus miraculeuses. Pour continuer ses recherches et les mener à bien, partir en Inde lui est indispensable. Sans fonds, pas d’expédition. Mais, grâce à son grand-père, le Laboratoire Bossman lui fournis les subventions nécessaires pour se rendre au Kerala. Accompagnée de son amie inspecteur, elle comprend d’où provient la particularité de cette variété tropicale. Le sol sur lequel il pousse est radioactif. Sa découverte et le vaccin qu’elle élabore attirent le vif intérêt de la concurrence, prête à tout pour se l’approprier.
Côté casting, clin d’œil sur le ton de l’autodérision avec les frères Bogdanoff, alors que la participation exceptionnelle de Robert Hossein crée la surprise. L’éternel Joffrey de Peyrac dans « Angélique Marquise des Anges », à la riche et incomparable carrière dont les choix ont été motivés par « le talent des autres », ce précurseur passionné qui « essaie toujours de faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux » y incarne un homme de pouvoir. « J’interprète un maire, qui se met au service des autres. Il a un rapport très humain et très fusionnel avec sa petite-fille, une brillante chercheuse, dont il prend soin depuis la mort accidentelle de ses parents ». Pour son auteur et réalisateur Alain Williams, que ce monstre sacré lui accorde sa confiance, a dépassé tous ses souhaits le plus secrets. Il en a été touché et très ému, d’autant que ce film représente bien plus pour lui. Fiction d’actualité avec en trame de fond, une intrigue policière et une guerre de laboratoires, il est « un manifeste à la guérison ». Trouver le vaccin contre le cancer touche personnellement l’homme derrière la caméra. « Je me sens très concerné par la recherche d’un remède (…) Ma mère a été emportée par une leucémie et ma sœur se trouve actuellement à l’hôpital ». Alors, le ton est donné dès les premières images. On y voit un enfant gravement malade qui va guérir grâce à un fruit magique, le Noni. Ce « héro » sauvage relate des propriétés extraordinaires multipliées du fait de la radioactivité d’une météorite tombée il y a des millions d’années. Un cri lancé pour ne pas perdre espoir et continuer à soutenir et encourager la recherche.
« Noni, le fruit de l’espoir », un film réalisé par Alain Williams, co-écrit par Alain Williams et Emmanuelle Pelloie – Musiques de René Baldaccini – Avec Robert Hossein, Raghunath Manet, Sylvia Pouget, Emma Zimmerman, Candice Berner, Jean-Louis Tribes, Igor et Grichka Bogdanoff, Jean-Luc Chetboun, Aurélien André, David Cargnello, Eva Chetboun, Marc Elie Klein, Cyrille Pien, Leila Altamirova et Alban de Jong – En salles le 20 mai 2019.
Plus d’infos sur : Le Fruit de l’Espoirwww.lefruitdelespoirlefilm.com/
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