Le vote du Parlement européen, tenu à bulletin secret, n’est toutefois qu’une recommandation, la décision finale revenant au Conseil européen, lors de son sommet prévu mi-octobre.
A l’issue d’un débat en session plénière, les eurodéputés ont recommandé Christine Lagarde à la tête de la banque centrale européenne (BCE) par 394 voix pour, 206 voix contre et 49 absentions, lors d’un vote à bulletin secret.
Le Parlement européen (PE) émet une opinion non contraignante sur l’aptitude d’un candidat à assumer le rôle de président de la BCE, la décision finale revenant au Conseil européen, rappelle le PE dans un communiqué.
L’actuelle directrice générale du FMI avait déjà reçu le soutien de la commission des Affaires économiques du Parlement européen qui l’avait auditionnée le 4 septembre dernier à Bruxelles.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne devraient officialiser la nomination de Christine Lagarde pour une durée de huit ans lors d’un sommet prévu mi-octobre.
Si les Etats membres confirment alors Mme Lagarde, elle prendra la succession de l’Italien Mario Draghi, le 1er novembre. « Christine Lagarde a toutes les qualifications pour ce poste. De plus, sa nomination est un signal fort en termes d’égalité hommes-femmes à la BCE », a estimé devant le Parlement européen Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, 63 ans, se dit « très honorée d’avoir été nominée pour la présidence » de la Banque centrale européenne (BCE). Elle s’est exprimée sur Twitter :
« Au vu de ce qui précède, et en consultation avec le Comité d’éthique du Conseil d’administration, j’ai décidé de quitter provisoirement mes fonctions de DG (directrice générale) du FMI durant la période de nomination. »
Christine Lagarde avait été nommée directrice générale du Fonds monétaire international en 2011 avant d’être reconduite dans ses fonctions en juillet 2016. Son second mandat devait s’achever en 2021.
Christine Lagarde, a été auditionnée plusieurs heures le 4 septembre par la commission des affaires économiques du Parlement européen, à laquelle le président de la BCE doit rendre des comptes plusieurs fois par an. Mme Lagarde avait expliqué vouloir clarifier sa politique et la rendre plus accessible aux citoyens européens:
« Il faut impérativement dépoussiérer le langage et s’épargner un excès de jargon technocratique pour permettre aux citoyens, aux consommateurs, à des gens qui ne sont pas forcément des experts en politique monétaire de comprendre à quoi sert la BCE. »
Les dirigeants européens se sont entendus mardi sur leur casting pour diriger l’Union européenne, qui verra deux femmes aux postes-clés : une ministre allemande, Ursula von der Leyen, à la Commission, et la Française Christine Lagarde à la BCE.
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