GÉRARD CROSSAY
Un climat de quasi-guerre civile s’est installé dans le pays.
Sous la plume de juristes de haut vol, tels André Decocq et Jean-Luc Alhouette, dans un article au vitriol publié dans le Canard Enchaîné, le massacre de ces centaines de milliers de palmipèdes a été qualifié de crime contre l’humanité. Ils demandent à présent une justice impartiale, à décharge, qui ne tire pas à vue.
Des querelles s’en sont suivi, les opposants zélés s’invectivant avec des noms d’oiseaux, de véritables prises de bec, certains traitant même les journalistes du Canard de laquais du pouvoir.
Face à cette violence inouïe, on s’interroge sur les causes d’un tel génocide.
Le ministre de l’Intérieur a évoqué des tirs accidentels lors de changement de position, mais cela ne saurait expliquer un tel carnage.
François FILLON, constatant de nombreuses défections sur tout le territoire, a déclaré avec véhémence qu’ils avaient été livrés aux chiens, pointant à nouveau du doigt les meutes qui hantent le pays.
Benoît Hamon a donné son aval à une enquête préliminaire. Trois juges sont en charge de l’instruction du dossier.
Dés maintenant, les contrôles d’identité vont être renforcés, non plus au faciès mais à l’aveugle, chaque policier portant un voile sur les yeux et une caméra à l’épaule.
Ni Alain Huppé, le maire de Bordeaux, ni Yannick Jabot, le candidat EELV, ne se
sont prononcés.
On attend lundi la réunion du Comité Politique des « chapeaux à plumes », l’état-major des Républicains.
La situation est grave.
Nantes est à feu et à sang, l’Auvergne en voie de radicalisation. Le Val de Marne, envahi par les punaises de lit, parasite disparu depuis la Seconde Guerre mondiale, est en proie à la panique. Les ménages ne peuvent plus supporter la taxe d’habitation.
Il est temps de remettre le pays en ordre de marche.
Au Salon International de l’Agriculture, où l’on a constaté l’absence totale d’animaux à plumes, certains politiques ont eu des propos forts.
« Fricotage et tricotage sont les deux mamelles de la France » a ironisé Emmamel Macron.
« Fricotage non, tricot oui », a renchéri François Filon, précisant ainsi l’axe de la moralisation de la vie politique qu’il souhaite mettre en place au plus vite lorsqu’il sera élu.
« En la République nous gardons foie, grâce à notre intégrité et à notre combativité », a-t-il lancé.
Ecrasé sous le poids des affaires, pesant ses mots, le candidat appelle de ses voeux une « France apaisée », chacun pouvant choisir « son pélican dans un climat serein ».
Il sait que l’opinion est volatile et que rien n’est joué.
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