Le président Emmanuel Macron s’est incliné lundi devant « le sacrifice » des soldats, tués au Mali la semaine dernière, « morts pour la France » et « les peuples du Sahel », lors d’un hommage national solennel dans la cour des Invalides, avant de leur remettre la Légion d’honneur à titre posthume.
2.500 personnes se sont rassemblées dans la cour des Invalides lundi : les familles des victimes, des membres du gouvernement, mais aussi de nombreux anonymes. L’accès au bâtiment a ouvert au public dès 13h30. Des écoliers de Pau, Varces et Gap étaient également présents, aux côtés de maires et porte-drapeaux des villes des régiments endeuillés. « C’est toute la nation et toutes les générations qui doivent être impliquées dans cet hommage », avait expliqué l’entourage du président.
L’ancien chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, était présent, ainsi que son successeur à la présidence, François Hollande. C’est ce dernier qui a lancé l’opération Serval en 2013, devenue en 2014 l’opération Barkhane. Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta est venu en France spécialement pour assister à cette cérémonie.
Après avoir assisté au défilé des cercueils drapés de bleu-blanc-rouge, Emmanuel Macron a rendu un hommage appuyé à ces « 13 destins français, 13 visages, 13 vies données, 13 hommes que la fraternité des combats et des entraînements (…) avait rapprochés et que la mort, à jamais, a unis ».
Emmanuel Macron a ensuite pris la parole pour prononcer l’éloge funèbre des soldats. « Au nom de la Nation », le président s’est « incliné devant leur sacrifice ». Il a ensuite dressé un portrait plus intime de chacun de ces treize militaires, déclinant le thème du héros mort pour la patrie, qu’il a souvent invoqué depuis le début de son quinquennat.
« Tous les autres poursuivent le combat au Sahel. Je redis à tous et à leurs chefs ma confiance. Nous pensons à eux au moment où leur mission continue, sans trêve aucune.(…) Ils se tiennent debout aux côtés des armées du Sahel qui elles aussi, paient le prix du sang. »
L’accident a suscité beaucoup d’émotion en France, où l’armée n’avait pas enregistré de telles pertes depuis les 58 morts de l’attentat de 1983 contre le QG français Drakkar à Beyrouth.
Emmanuel Macron a remis les palmes de chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume aux soldats tués en pourchassant des combattants présumés du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).
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