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25 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Ukraine : le sommet « format Normandie » à Paris

Le sommet sur le processus de paix en Ukraine avec les présidents français Emmanuel Macron, russe Vladimir Poutine, ukrainien Volodymyr Zelensky et la chancelière allemande Angela Merkel se tient aujourd’hui à Paris.

À la veille du départ du président ukrainien, des manifestations étaient d’ailleurs organisées à Kiev, pour demander au chef d’Etat de ne pas capituler. Il faut dire qu’outre son inexpérience, Volodymyr Zelensky affronte également un Vladimir Poutine très influent en Europe, notamment grâce à sa puissance énergétique. D’autant que la Russie, déjà sanctionnée par l’Europe pour être un soutien des rebelles, ne risque pas de perdre grand-chose dans ce sommet, contrairement à l’Ukraine.

Le 9 décembre, les présidents français, russe et ukrainien, ainsi que la chancelière allemande ce sont réunis pour une rencontre très attendue au «format Normandie», sur l’Ukraine pour la première fois depuis 2016, ils sont arrivés au palais présidentiel et se sont vus en réunions bilatérales avant le sommet quadri lateral.

Un rendez-vous qui fait également figure de première rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, élu en mai dernier. Le couple franco-allemand est en effet particulièrement présent dans la résolution de ce conflit depuis plusieurs années, puisqu’il s’agit de la cinquième réunion de la sorte, désormais nommée «format Normandie» (le premier sommet avait eu lieu à l’occasion de la commémoration du débarquement en Normandie en 6 juin 2014).

Il s’agit de reprendre les discussions consacrées à la résolution du conflit qui dure dans l’est de l’Ukraine depuis 2014, et qui a déjà fait plus de 13 000 morts (dont plus de 3 000 civils) et 1,5 millions de déplacés, selon ONU.

Pour ce qui concerne les résultats de ces pourparlers, “il ne faut pas s’attendre à des avancées majeures”, écrit le quotidien Kommersant.

En effet, Kiev va essayer d’obtenir la restauration de son contrôle sur la frontière ukraino-russe avant l’organisation d’élections dans le Donbass, alors que les accords mentionnent que cela ne sera possible qu’après la tenue des élections dans les républiques autoproclamées.

Moscou ne bougera pas de sa position initiale : “Nous exigeons l’application intégrale et à la lettre des accords de Minsk adoptés par la résolution 2202 du Conseil de sécurité de l’ONU”, a encore martelé le 6 décembre à Rome le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Le pays pourrait être amputé de certaines régions du Donbass, où les tirs se font toujours entendre. Depuis quelques mois cependant, quelques signes encourageants se font sentir. Des troupes se retirent progressivement des terrains de guerre, et un échange de prisonniers entre les deux pays a eu lieu en septembre 2019. Cela ne garantit pas pour autant une paix à venir.

Les quatre chefs d’État ont pris place autour d’une table ronde dans un salon du palais de l’Élysée peu après 16h00. Les discussions devaient porter notamment sur la guerre entre Kiev et les séparatistes pro-russes, un conflit qui a fait plus de 13 000 morts dans le Donbass, bastion industriel de l’Est ukrainien.

Le protocole a permis à Poutine et Zelensky de se rencontrer pendant environ 45 minutes, lors du sommet à Paris, il n’a pas été possible de s’entendre sur une nouvelle séparation des forces et des moyens des parties en conflit sur toute la ligne de contact, la raison est la position de Kiev, dont les représentants ont déclaré qu’ils ne seraient pas en mesure d’assurer le retrait de leurs militaires.

Selon les informations, les dirigeants des quatre pays ont convenu avant la réunion de Paris se sont mis d’accord sur l’augmentation des post des controle le long de la ligne de contact. Jusqu’à présent, les forces ont été divisées en trois zones pilotes – Stanitsa Lugansk, Zolotoy et Petrovsky.

Après une réunion bilatérale entre Poutine et Zelensky, les négociations reprendront dans un format quadripartite, rapporte le bureau du président de l’Ukraine.
La Russie et l’Ukraine se sont mises d’accord sur le transit du gaz. Les détails n’ont pas été divulgués. Poutine a répondu « Oui, je suis heureux. »

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