A ce jour, les parcs d’attraction viennent de rouvrir mais les 1 600 clubs et établissements de nuit de France sont toujours fermés, provocant la colère des gérants et propriétaires des lieux de nuits qui ont organisé une manifestation le 12 juillet aux abords du ministère de la santé pour demander une date précise d’ouverture. Le motif de cette fermeture jusqu’au moins le mois de septembre est: « interdiction d’ouvrir des établissements où le public reste debout ».
Afin de s’unir pour renforcer leur demande, les patrons d’établissements ont créé le 15 mai le » Comité de Filière « Nuit, lieux musicaux festifs & de vie » pour représenter les intérêts de l’ensemble de la profession (établissements, producteurs et organisateurs d’événements) auprès du gouvernement. En réponse au motif d’interdiction, Frantz Steinbach, fédérateur du Comité répond « On ne va pas en boite, parfois à dix mètres sous terre, pour rester assis. Notre promesse, c’est la danse, on ne peut pas transiger là-dessus »auprès du gouvernement.
Face à ce manque à gagner, il est à craindre la disparition de la moitié des clubs, soit environ 800 discothèques, si une réouverture n’est décrétée qu’en septembre ; elle serait tout de même de 30 à 40%, si on ouvrait maintenant. L’ouverture sera soumise au respect d’un protocole sanitaire strict (usage obligatoire du masque, respect de la distanciation entre les box et le traçage via l’application StopCovid.
Mais en attendant une date de réouverture, les assurances, le loyer (jusqu’à 15 000 euros par mois), les alarmes incendie, la maintenance des caisses enregistreuses, la climatisation, la location des navettes, courent toujours et les professionnels demandent le droit au chômage partiel pour les directeurs de clubs.
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