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22 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Les policiers manifestent pour la cinquième nuit

G. MIHAI

Cinquième rassemblement de policiers, vendredi soir, pour dire leur ras-le-bol : ils étaient quelques centaines à Paris. D’autres mouvements ont également eu lieu à Marseille, Grenoble, Calais, Strasbourg, Périgueux, Orléans.

Treize jours après l’agression de quatre policiers à Viry-Chatilllon (Essonne), c’est la cinquième nuit de mobilisation des forces de l’ordre. Quelques centaines de policiers en civil se sont rassemblés vendredi soir sur le parvis de Notre-Dame de Paris peu après 21h30. Ils ont entonné une Marseillaise.
À Marseille, les policiers étaient à nouveau plus d’une centaine dans la rue, plus de 150 à Grenoble. À Strasbourg, une centaine de policiers, soutenus par des pompiers, se sont rassemblés ce vendredi soir place Kléber. Une mobilisation spontanée, hors cadre syndical, pour exprimer leur colère. Cette colère s’étend également à Orléans où policiers nationaux et municipaux ont manifesté vendredi soir. De même, une quarantaine de policiers s’est rassemblée à Périgueux.
À Tours, 80 policiers avaient de nouveau manifesté le vendredi après-midi place Anatole France. Environ 200 fonctionnaires de police, en civil ou en uniforme, avaient également convergé à la mi-journée vers la place de Jaude à Clermont-Ferrand. Depuis lundi, le mouvement a fait tache d’huile avec des rassemblements notamment à Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nancy, Toulon ou encore Nice.
François Hollande a annoncé qu’il recevrait les syndicats de fonctionnaires de police en début de semaine prochaine. De son côté, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a renouvelé son soutien aux policiers dans une lettre envoyée vendredi. Le ministre dit mesurer leurs conditions de travail éprouvantes. « Vous demandez des moyens, nous vous les donnons. Vous demandez du soutien, il vous est acquis », a-t-il affirmé.
Plusieurs syndicats de policiers ont appelé à des rassemblements silencieux devant les palais de justice tous les mardis de 13h à 13h30 pour réclamer notamment la révision des règles de la légitime défense.

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