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22 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Elite 1 Féminine: large victoire pour les Toulousaines

Elite féminin: Stade Toulousain - Stade Français

A domicile, le Stade Toulousain Rugby (2ème de la poule 2, 19 points) souhaitait confirmer les bonnes dispositions entrevues depuis le début de saison .

Le Stade Ernest-Wallon, où joue l’équipe du Stade Toulousain du Top 14 a pris dimanche les commandes de ST Elite 1 Féminines à la faveur de son succès bonifié (35-07).

Après de longs mois d’attente, les filles de l’Elite 1 ont retrouvé le chemin des terrains, pour un match amical face au Blagnac Rugby Féminin.

Le derby a donner le goût de revanche avant la reprise du championnat, le dimanche 7 février, pour une version Féminine du Classico qui promet, lui aussi, d’être spectaculaire, et se terminant sur une victoire de Toulouse (F) 35-7.

Numéro 1 de sa poule et numéro 2 national juste derrière Montpellier, le Stade Toulousain sort un peu plus grandi encore d’une session de rattrapage qui ne disait pas vraiment son nom tant sa prestation a été convaincante, hier après-midi.

Effectivement, outre le classement « vertical », celui qu’on le qualifiera de « transversal » sera bien entendu pris en compte au moment de répartir les huit qualifiés pour la deuxième phase en deux poules de quatre.

De là à envisager que le Capitole devienne le siège de la capitale du rugby féminin, dans quelques mois (…), d’une session de rattrapage sur un réservoir plein à ras bord, tel se présente le groupe élargi au sein duquel le staff peut ratisser (…), forcément !

Stade Français, un adversaire direct, en provenance de la Capitale, sur la pelouse d’Ernest – Wallon, un autre, encore plus redoutable à devancer en quelque sorte à bonne distance la victoire bonifiée du Stade Toulousain, avant de lui rendre visite le 21 février : Rennes en l’occurrence.

A domicile, le Stade Toulousain Rugby (2ème de la poule 2, 19 points) souhaitait confirmer les bonnes dispositions entrevues depuis le début de saison (4 matchs, 4 victoires, dont 3 bonifiées) et reprendre la première place de la poule aux Rennaises (20 points, avec un match en plus).

Un réservoir plein à ras bord, tel se présente le groupe élargi au sein duquel le match peut ratisser forcément !

Le match était équilibré, mais très vite, la mêlée toulousaine prenait le dessus sur son homologue, obtenant une pénalité au quarante mètres que la demi d’ouverture Cabalou n’avait aucune peine à convertir (3-0, 6è).

La défense parisienne contrariait les offensives adverses, mettant un maximum de pression sur le porteur de ballon. Les rouge et noir trouvaient une première brèche quand la talonneur Deschamps trouvait la clé de la défense des “Pink Rockets” et s’échappait sur plus de 20 mètres avant d’être reprise à quelques encablures de la ligne.

L’action rebondissait côté gauche mais une mauvaise transmission entre l’arrière Vandesteene et son ailier Cartaillac la faisait avorter (12è). La domination toulousaine en mêlée fermée s’intensifiait, permettant à Lecat de s’autoriser un départ aux cinq mètres, mais les Parisiennes faisaient front.

Elles ne pouvaient en revanche rien faire lorsque, quelques instants plus tard, Bordes servait Rière sur un deuxième temps de jeu. La pilier faisait parler sa puissance et inscrivait le premier essai des siennes
(8 – 0, 18è).

La troisème ligne prenait l’intervalle avant de servir son ailier Murie qui, bien que rattrapée par sa vis-àvis, réussissait à servir Fedrighi à son intérieur, permettant à la deuxième ligne de marquer le deuxième essai toulousain (13 – 0, 20è).

Mais les rose et bleu subissaient un terrible coup d’arrêt à la 30è, la Diaw grièvement blessée au coude la pilier devait quitter ses camarades, (elle a était conduite un peu plus tard à l’hôpital), le soir a subir un l’interventon et entre à Paris. Elle était remplacée par Sade, dont l’entrée ne réglait en rien les problèmes parisiens en mêlée.

Sur une nouvelle grosse poussée toulousaine, le ballon était confisquée: Bordes jouait petit côté avec Vandesteene. Cette dernière négociait parfaitement le deux contre un pour servir son ailier Cartaillac, laquelle accélérait et débordait la demie de mêlée Saluzzo pour aller, au bout de quarante mètres de course, pointer en-but (18 – 0, 36è). Le bonus offensif était d’ores et déjà en poche.

La défense parisienne Caspar interceptait le cuir et s’en allait, au terme d’une longue course de 70 mètres, redonner l’espoir à son équipe. Julien transformait (18 – 7, 38è). Le Stade Français espérait sans doute atteindre la pause sur cet écart, mais les Toulousaines ne l’entendaient pas ainsi: sur une nouvelle sortie rapide dans le côté fermé, Murie, bien servie sur son aile par Vandesteene, manoeuvrait sa vis-à-vis et s’en allait inscrire le quatrième essai des siennes (23 – 7, 40è + 1). C’était le score à la pause.

Le cinquième essai toulousain était l’oeuvre de Bordes qui, suite à un départ derrière une nouvelle mêlée dominatrice, se faufilait entre deux défenseurs et salait la note (28 – 7, 47è).

En bout d’aile droite, l’ailier prenait l’espace et inscrivait le sixième essai de sa formation au bout de trente mètres de course. Cerise sur le gateau, Girard réussissait la transformation (35 – 7, 80è + 2). C’était le score final.

Il s’agira maintenant de bien finir la saison et de réussir les playdowns. Côté toulousain, tous les voyants étaient au vert: la mêlée a été largement dominatrice, permettant au groupe d’Anthony Granja et Pascal Belaubre de mettre patiemment son jeu en place, alternant près et large.

Anthony Granja entraîneur principal du Stade Toulousain : « Dans un contexte délicat, les joueuses restent soudées et je ne peux que les féliciter pour leur implication. Les intentions étaient là, nous avons assisté à un bon match ».

Toulouse 35 – Paris 7

MT : 23-7 ; Arbitre : Melissa Leboeuf (Auvergne – Rhône-Alpes) assistée de Pierre Puharre et Bérénice Loubet.

Vainqueurs : 6 E Rière (16), Durand (19), Murie (35, 80), Cartaillac (40), Bordes (47), 1 P (5) Cabalou, 1 T Girard (80).

Vaincues : 1 E Caspar (37), 1 T Julien.

Evolution du score : 3-0 ; 8-0 ; 13-0 ; 18-0 ; 18-7 ; 23-7 / 28-7 ; 35-7.

Stade Toulousain : Vandesteene- Murie, Rufas, Girard, Cartaillac (Perceval, 64-78) ; (o) Cabalou (Pasin, 55), (m) Bordes (Tomasella, 63) ; Bilon (cap), Lecat, Gougeon (Cardoso, 55) ; Fedrighi, Durand (Reulet, 55) ; Rière (Lapoujade, 44), Deschamps (Divoux, 44), Cueye (Ourliac, 44).

Stade Français : Scanzi – Galtier (Aubrun, 66), Muller, Caspar, Moufounda (Bridet, m-t) ; (o) Julien (Clément, 66), (m) Saluzzo (cap) ; Meddah, Lambaré, Martin (Adolphe, 66) ; Viardot, Tord (Fofana, m-t) ; Tanguy (Rabette Gâche m-t), Delaunay, Diaw (Sade, 32).

Classement Élite 1 Féminine Poule 2 – Saison 2020-2021

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