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24 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Révélations: les métiers d’art de retour après trois ans d’absence

Grand Palais Éphémère

La 5e édition de la biennale internationale des métiers d’art et de la création contemporaine, a eu lieu au Grand Palais éphémère après trois ans d’absence du 9 au 12 juin.
La 5e édition de la biennale internationale des métiers d’art et de la création contemporaine, a eu lieu au Grand Palais éphémère après trois ans d’absence du 9 au 12 juin.
 
Des oeuvres monumentales ou étonnantes en bois, verre, céramique, plume, métal, les savoir-faire africains et des jeunes talents s’est rassemblé au salon Révélations, du Grand Palais éphémère, à Paris.
 
« Le Salon est évidemment une place de marché, mais c’est aussi un moment de partage et d’échange. Tout le foisonnement créatif qu’il apporte a vraiment manqué aux professionnels », a expliqué Aude Tahon, présidente du salon et du syndicat Ateliers d’art de France, organisateur de l’événement. Véritable emblème de la manifestation depuis sa création en 2013, le « banquet » fait son grand retour. Se déployant au centre de l’exposition, à mis en évidence dix régions du monde, parmi lesquelles la Polynésie française, Chypre, la Slovaquie et le Nigeria. Autre constante, la scénographie, toujours signée Adrien Gardère, matérialisée par des façades à claire-voie en bois naturel.
 
« Révélations » a choisi cette fois un continent tout entier : l’Afrique et ses multiples facettes – après le Luxembourg (2019), le Chili (2017), la Corée du Sud (2015) et la Norvège (2013). Des pièces du Maroc (notamment la dinanderie d’art de la Maison Meftah), du Sénégal mais aussi de Zambie et d’Afrique du Sud ils étaient dispersés aux quatre coins du salon, tel un fil rouge, tant sur le banquet que sur les stands et dans le cadre de la programmation culturelle.
 
406 exposants (dont 123 nouveaux) provenant de 21 pays se sont donné rendez-vous avec des réalisations créées spécialement pour l’occasion. Pièces de décoration de matériaux divers (bois, textile, céramique, métal, verre…) mais aussi bijoux, vannerie et maroquinerie ont garnissent les stands.
 
Il y avait des débats, conférences, symposium (la formation des métiers d’art en France et à l’international), vente aux enchères in situ organisée par Piasa, visites guidées, ateliers d’enfants, remises de prix, signatures de livres – une riche programmation autour de la manifestation – ont été proposés, complétés par un parcours hors les murs et des soirées privées.
 
Comptant parmi les 10 pays réunis au sein de cette vitrine d’excellence, le Maroc met en lumière 5 créateurs d’art nationaux :
 
– Soumiya Jalal et ses précieux tissages intitulés Lumière, pièces uniques patiemment réalisées à la main ;
– Ghizlane Sahli et son impressionnante sculpture La Mer(e), Origine du Monde évoquant la régénérescence avec ses éléments recyclés entièrement enveloppés de pure soie ;
– Younès Serghini et sa collection Terre, hommage contemporain à cette pratique millénaire qu’est la céramique ;
– Hamza Kadiri dont l’élégante commode B02 en ébène royal du Laos souligne tout le savoir-faire et la puissance créatrice marocaine.
– S’ajoute le duo plein de promesses (Kenza Ben Cherif et Salima Chaoui) avec sa table Kahina, fusion entre la délicatesse du henné et la brutalité du ciment et de l’acier.
 

Le bijou peut être vu comme une sculpture dans la vision de Jessie BENSIMON

 
Jessie BENSIMON a exposé au salon sur le stand D2, pour elle chaque pièce est unique et considérée comme une sculpture. Elle utilise différents matériaux : or, argent, pierres précieuses, céramique, soie, pour obtenir les bijoux qui transforment le rêve en réalité.
 
Chaque bijou a un attrait saisissant et immédiat, avec une intimité, une exigence et une qualité fondées sur la pureté des formes, la résonance des couleurs, la transparence et la vibration du modèle. La dynamique du reflet impose avec grâce une attirance délicieuse qui s’affirme sublime. Détachés des conventions, les bijoux de Jessie Bensimon consacrent leur présence à tout l’aspect de la séduction à la transgression, l’accessoire révèle son empreinte incarnée et naturelle, son esthétique unique de la différence.
 

Sept ans de présence en galeries et expositions

 
— L’Art de la Matière, Galerie Samagra 2022
— Pôle Bijou Galerie Baccarat 2022
— Galerie Sophie… ect.  2019, 2020, 2021
— Galerie Bettina Flament 2020
— Musée de la toile de Jouy, Ateliers d’Art de France 2020
— MAHJ,  Exposition textile, 2019
— Galerie Psyché, 2018
— Howmadeareyou Nuit blanche, Nuit bleue 2018, Installation
— Icare, un mythe à notre image, Verrières le Buisson, 2018
— Journées Européennes des Métiers d’Arts, 2018
— Art Capital, Grand Palais, 2018
— Parisartistes, Couvent des récollets, 2017
— Journées Européennes des Métiers d’Arts, 2017
— Portes ouvertes à l’art 2015
— Centre d’art et de culture Guy de Rothschild, 2015
— Festival des Impressyonistes, parc du Château de Grouchy, 2015.
 
Un formidable cheminement des formations
 
— Institut d’histoire de l’art et d’archéologie, Paris  IV
— Studio Art Center International, Florence
— Ecole Nationale supérieure des  Beaux-Arts de Paris
— Ottawa School of Art
— Ateliers de bijouterie Anne Boline, Payendeh Djahan, Romuald Lamy, etc. 
 

Les frontières entre les mondes animal et humain sont indistinctes et fluides

 
Pam Guhrs-Carr, la transformation – des histoires archétypales de forêts, de nature sauvage et de prédateurs carnivores violents qui attaquent les jeunes filles se produisent dans de nombreuses cultures du monde entier, y compris Luangwa, en Zambie. Le thème psychologique du passage à l’âge adulte des filles qui grandissent dans la société avec à la fois l’obscurité et la lumière du processus est représenté par la brousse et les animaux qui l’habitent.
 
J’ai grandi dans un village africain dans une région sauvage zambienne isolée où les agriculteurs de subsistance rencontrent quotidiennement des animaux tels que des éléphants et des lions et où mes filles ont été initiées et scolarisées à domicile.
 
Une histoire centrale de Kunda sur une jeune femme attaquée par un léopard puis tuée par un homme avec une hache fait écho à de nombreux contes folkloriques d’Europe du Nord comme le Petit Chaperon Rouge.
 
« Pam Guhrs-Carr, parle dans de nombreuses cultures du monde entier, y compris l’Afrique … les frontières entre les mondes animal et humain sont indistinctes et fluides. C’est une vision africaine traditionnelle, mais c’est aussi quelque chose de très moderne que nous commençons seulement à comprendre dans les pays occidentaux. Nous ne sommes pas les maîtres de la nature, nous en faisons partie. »
 
Mon art reflète des idées multiculturelles sur les animaux et la nature telles que :
 
– frontières poreuses entre le monde humain et animal
éphémère et changement
– terreur et joie sublime
– les forêts et leurs métaphores de la naissance et de la mort
 

Expositions & Collections

 
Collections d’art publiques, corporatives et nationales avec l’œuvre de Pam Guhrs-Carr
Collection d’art anglo-américain d’Afrique du Sud
Musée d’art national d’Afrique du Sud Johannesburg
Afrique du Sud Standard Bank Gallery Collection Johannesburg
Afrique du Sud Collection ABSA Bank
Collection d’art Sasol d’Afrique du Sud
Collection d’art SABC d’Afrique du Sud
Musée national d’art de Zambie
Zambie Lechwe Trust National Art Collection
Afrique du Sud Gauteng Origins Centre Museum Art Collection
Zambie Citi Bank Collection.
 

L’Azerbaïdjan était représenté pour la première fois d’Elvin Nabizade

 
Sur la 5ème édition de Révélations, la biennale internationale des métiers d’art et de création organisée par Ateliers d’Art de France, une œuvre phénoménale d’Elvin Nabizade « Jour et Nuit » (Day and Night), a eu lieu avec le soutien de la Fondation Heydar Aliyev.
 
Le sculpteur Elvin Nabizade s’est dit honoré de participer la 5ème édition de Révélations : « Les troubles et les événements difficiles du monde actuel, ainsi que la pandémie, ont dans une certaine mesure affaibli l’inspiration des personnes créatives. J’exprime ma profonde gratitude à la Fondation Heydar Aliyev et à ses dirigeants pour leur initiative et leur soutien, qui ont ravivé mon esprit créatif et m’ont permis de participer à une si grande Biennale. »
 
L’auteur a déclaré que l’installation « Jour et Nuit » a une double nature, soulignant qu’elle est interactive et attire l’attention sur l’un des problèmes les plus importants de notre époque, la lutte contre la pollution de la nature et de l’environnement par les déchets plastiques.
 
Rendez-vous l’an prochainpour la 6ème édition qui metrra à l’honneur le Quebec.
 

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