La CGT, FSU, La France Insoumise, l’Union syndicale Solidaires, l’association France-Palestine-Solidarité, le Mrap, le collectif des Musulmans de France ou encore l’Union juive française pour la Paix font partie de la quarantaine d’organisations membres du collectif.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Paris pour demander l’arrêt des opérations militaires d’Israël à Gaza à l’appel d’un collectif réunissant notamment des organisations marquées à gauche. Les manifestants appellent à un cessez-le-feu immédiat.
« Israël assassin, Macron complice », « Pas de paix sans décolonisation », ont notamment scandé les manifestants. Le collectif « Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » à l’initiative du rassemblement a déployé une banderole au pied de la statue de la République, appelant la France à « demander un cessez-le-feu immédiat » et « halte au massacre à Gaza ».
Dans la foule, les drapeaux de la Palestine cohabitent avec ceux des mouvements d’extrême gauche qui ont fait le déplacement, comme le Nouveau Parti anticapitaliste, Force ouvrière et La France insoumise (LFI).
La manifestation a été autorisée par la préfecture de police de Paris, la veille de l’événement, prévenant toutefois « qu’aucun débordement ne sera toléré ». Le rassemblement s’est tenu dans le calme, dimanche, sans heurts avec la police, déployée en nombre aux abords de la place de la République. Jusqu’à présent, les manifestations en soutien à la Palestine étaient systématiquement interdites, avant que le Conseil d’État ne décide, mercredi, de laisser à chaque préfet de décider.
Plus de 1.400 personnes ont été tuées sur le territoire israélien par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l’attaque terroriste du mouvement islamiste palestinien du Hamas, selon les autorités israéliennes.
Parmi les victimes, 30 Français ont été tués et 7 sont portés disparus, selon le dernier bilan du ministère des Affaires étrangères. Jamais au cours de ces trente dernières années, autant de Français n’avaient péri dans un attentat commis à l’étranger. « Notre position est la seule qui permettrait le retour en sécurité de nos otages, s’avance Manuel Bompard. Ici, tout le monde souhaite leur retour en France. »
Dans la bande de Gaza, plus de 4.650 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements menés en représailles par l’armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza.
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