Véronique Yang
Après 17 ans d’attente, Paris accueille les championnats du monde de lutte du 21 au 26 août à l’AccordHotels Arena, une occasion supplémentaire de montrer que la capitale française est très investie dans le sport.
Depuis l’Euro 2016, de nombreuses manifestations sportives internationales se sont tenues à Paris telles que les mondiaux de handball masculin et ceux de hockey sur glace. Les championnats d’Europe de handball féminin s’y tiendront en décembre prochain tandis que 2018 accueillera à Paris la 10ème édition des Gay Games, JO s’adressant aux gays et se tenant tous les 4 ans, en septembre la ryder cup de golf quant à la coupe du monde de football féminin, ce sera en 2019 et les internationaux d’athlétisme en 2020.
A l’occasion du championnat du monde de lutte, la Fédération Française de Lutte assistée de la ville de Paris ont conviés parisiens, franciliens et touristes à découvrir cette discipline en organisant une initiation et des démonstrations parvis de l’Hôtel de Ville près du parc des Rives de Seine les 17,18 et 19 août de 13h à 20h. De nombreux curieux et amateurs sont allés à la rencontre des représentants de la FFL qui avaient organisé des démonstrations, proposé des initiations à la pratique de la lutte et renseigné les visiteurs sur la compétition. L’Association Française de Lutte Africaine était présente sur les tapis pour proposer des démonstrations.
La lutte est un sport très ancien déjà pratiqué lors des jeux olympiques dans l’Antiquité. En ce qui concerne la France, le pays a une longue culture concernant ce sport. Déjà au XIXème siècle nos lutteurs participaient à des rencontres européennes de lutte française aussi appelée lutte greco-romaine mais la discipline n’était pas au programme des JO de 1900. Ce n’est qu’ 1904 qu’elle le deviendra.
Afin que ces championnats laissent une trace durable et permettent l’accroissement du nombre des pratiquants, Paris a décidé d’inaugurer dans le XIème arrondissement une salle de lutte dans le gymnase Bréguet. Petits et grands pourront donc continuer à découvrir et pratiquer cette discipline.
Les événements liés à ce championnat du monde ont commencé en mai, 100 jours avant la compétition. Le 13, la FFL et Lucien Jean-Baptiste, acteur-réalisateur passionné et pratiquant, ont proposé des événements tout au long de cette journée. Au programme, rencontre à l’INSEP avec l’équipe de France de lutte en compagnie du directeur de l’INSEP Ghani Yalouz ancien lutteur médaillé olympique et multiple médaillé international et du directeur du pôle lutte de l’INSEP Frank Abrial.
L’après-midi dans le cadre de la journée » Femmes en Sport », une démonstration de « Wresling Training (alternative entre fitness et lutte traditionnelle)dans le Parc des Rives de Seine. La fin de la journée s’est terminée par le rassemblement des bénévoles mobilisés pour le championnat et la rencontre de la mascotte Eiffy.
Pendant 4 jours du 25 au 28 mai, des démonstrations se sont déroulées à la Tour Eiffel à 57 mètres de haut en présence de la mascotte Eiffy et des membres de l’équipe de France de lutte. Enfin les 27 et 28 mai lors de la fête des marchés parisiens, des initiations à la lutte ont été mises en place. Pour rencontrer la mascotte Eiffy, petits et grands ont pu se rendre au Carreau du Temple dans le IIIème arrondissement dans le cadre du festival « Second Square le 21 juillet, 30 jours avant le coup d’envoi.
21 août 2017, jour J du lancement de la coupe du monde de lutte à l’AccordHotels Arena à parir de 10h et la cérémonie d’ouverture a lieu à 18h en présence de la Maire de Paris Anne Hidalgo, du président de la FFL Alain Bertholom et de Nedad Lalovic, président de l’UWW. Une médaille de bronze est remise à Yannick Szczepaniak 8 ans après les JO de Pékin, le russe qui l’avait battu ayant été disqualifié pour dopage. La clôture des championnats aura lieu le 26 août à 21h30.
Durant 6 jours, les athlètes pourront s’affronter selon leur poids dans les 3 différentes catégories, lutte gréco-romaine, lutte féminine et lutte libre. La sélection française comprend 34 membres dont 7 femmes, 7 athlètes de lutte libre , 8 de lutte gréco-romaine et 4 entraîneurs par catégorie. Il faut y ajouter 2 arbitres, 2 médecins et 1 kiné. Lors de cette 67ème éditions, 24 épreuves seront proposées.
Ils s’affronteront sur des tapis dont voici la définition. La surface de combat est constituée d’un tapis de douze mètres sur douze mètres. Au milieu, il y a la surface centrale de lutte d’un diamètre de sept mètres, de couleur bleue et en forme de cercle. Autour de cette surface, la zone de passivité sous forme de couronne de couleur orange et d’une épaisseur d’1 mètre. L’ensemble du combat se déroule essentiellement sur la surface centrale de lutte. Les lutteurs n’ont pas le droit de sortir de la zone de passivité sous peine de concéder un point à leur adversaire. L’arbitre se sert de ces repères pour juger de l’attitude des lutteurs. Il peut par exemple sanctionner de passivité, c’est-à-dire de refus de combat.
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