Art Capital revient pour une nouvelle édition du 15 au 19 février 2023 au Grand Palais Ephémère, qui rassemble 4 salons et pas moins de 2000 artistes, dont 450 indépendants.
Vu que cette année, les artistes indépendants sont libres et sans président au salon, ils sont présents comme à chaque édition avec une variété d’expressions artistiques.
Cette année, au salon des artistes indépendants, nous avons rencontré deux artistes qui ont voulu exposer leurs sculptures sur la renaissance d’Eden, si l’on devait penser librement à la liberté féminine exhibée à l’image d’Eve , et à celle des jardins d’Eden à travers l’exposition d’arbres où nous pouvons comprendre et exprimer la liberté de connaître la réalité du bien et du mal.
Maria Teresa Bertina est peintre et sculpteur, présente cette année à Art Capital avec une sculpture extravagante et expressive en décryptant l’existence et la réalité féminine. A travers Eva, elle expose le symbole féminin depuis la création de l’homme.
D’origine portugaise, née en 1953, elle a vécu au Brésil et est arrivée à Paris en 1978 où elle a initié ses études d’Histoire de l’Art.
Elle débute par la peinture sur textiles puis porcelaine et faïence, dans les anciens ateliers Le Tallec.
Maria Teresa Bertina, s’inscrit à l’Atelier Nicolas Poussin (ancien Atelier Picasso) dans le quartier Montparnasse pour l’enseignement de dessins d’après modèles vivants, peinture et sculpture avec comme professeurs Yann Guillon (Beaux arts) et Jean Claude Athanée (élève de Zadkine). Puis elle rentre aux Académies Mac Avoy et de la Grande Chaumière avec comme professeurs Daniel Sciora (élève de Mac Avoy) et René Artozoul. Cet apprentissage est tout imprégné de cette fameuse “Ecole de Paris” dont ses professeurs ont été fortement encouragés.
Ses nombreux et longs séjours en Afrique, Europe, Asie et Amérique latine (Brésil, Pérou, Mexique, Chili), lui permettent de garder un esprit libre et de mettre en contact des cultures différentes dans ses œuvres.
Ses oeuvres font partie de plusieurs collections particulières. Elle participe régulièrement à de nombreux événements artistiques internationaux.
Cette année on peut voir à travers ses oeuvres exposées à Art Capital, et notamment à travers les sculptures Eva et La Vigne, l’existence des femmes que l’on peut considérer aujourd’hui comme un art parlant de la transformation et de la vie féminine, de la souffrance à l’épanouissement, du mépris à la gloire. De la naissance à la violence, de l’éducation à l’émancipation, chaque détail féministe s’y retrouve.
D’autre part, parallèlement au stand de Maria Teresa Bertina, on découvre le stand de l’artiste Myriam Sitbon Mendel et ses arbres, symbole du Jardin d’Eden.
Pourquoi au 21e siècle revenons-nous à chaque fois à la renaissance de l’humanité ?
Avons-nous perdu la foi ou la technologie nous at-elle coupé de la réalité ?
OUI ! Pas de commentaire ! C’est juste que nous sommes plus à l’aise et moins demandé à nous déplacer vers des lieux où il y a de l’art, de l’information, des rencontres culturelles ou artistiques… Aujourd’hui la technologie nous a rendus inactifs dans la vie sociale et culturelle. Nous aimons tout voir à travers un écran ou communiquer devant un écran. Sommes-nous en train de devenir des cobayes de la technologie !
Nous pouvons voir qu’en revenant à la création et à l’humanité, nous nous souvenons que la femme est le but de la vie ou que la nature donne la vie à travers ses arbres.
Même l’art parle d’écologie ou de la réalité de notre existence en se réadaptant ou en se réinitialisant à la vie.
Mais qui est l’artiste Myriam Sitbon Mendel ?
Myriam Sitbon Mendel, née Azoulay à Casablanca, a vécu en Israël dès l’âge de six ans et s’est installée en France à 18 ans. Elle a étudié l’art à l’Eole Yenin Ord de Eïn Hod en Israël et à l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris.
D’importants artistes en Europe et en Israël ont gagné à sa formation.
Myriam Sitbon-Mendel est à son image : ouverte vers les autres et tournée vers la mémoire. Elle dévoile ses angoisses sur des bronzes curieux au carrefour des sens. Déroutant, son mélange des genres peut l’être, mais toujours ce leitmotiv de la mémoire, de l’histoire d’un corps à celle de l’homme, presque un devoir pour cet artiste du coeur.
Son monde, comme un mirage imaginaire intégré entre illusion et magie, donne vie à la réalité et à la structure humaine d’Eden à Jérusalem, elle voit l’espace terrestre comme un merveilleux plan de travail et pour revivre les moments de vie intense.
L’art est la vie et l’air de l’artiste, où la sphère est assez large entre ses oeuvres et la danse, ou la musique lyrique, tout reste dans le thème de la contemporanéité.
En passant par le labyrinthe hémisphérique de l’imaginaire et de l’art contemporain, on retrouve la véritable abstraction de la vie, de l’amitié ou de la réalité existante dans la sphère du présent.
La sphère où l’art n’a ni espace ni temps, a le pouvoir de parler et de se téléporter dans le passé et l’avenir de l’humanité.
L’arbre est avant tout le symbole de la complexité, le seul référent étant celui de “l’arbre de la connaissance du bien et du mal” dans le jardin d’Eden, où Eve et Adam l’ont découvert. Peut-être est-ce là l’une des notions métaphysiques les plus ardues, proposant l’hypothèse qu’avant d’entrer dans cet état différencié et dialectique de la pensée entre le bien d’un côté, le mal de l’autre .
L’arbre est aussi ce qui ne peut porter des fruits que s’il a des racines solides, symboles de l’histoire et de la transmission.
Il est également dit que le jardin contient “tout arbre agréable à la vue et bon à manger”. Pourtant, deux arbres sont distingués : “l’arbre de vie” au milieu du jardin et “l’arbre de la connaissance du bien et du mal”.
Les œuvres permettent d’exprimer quelque chose ou des choses. Les mythes concernant la résidence d’un ou de plusieurs réadaptations du concept de jardin ce qui est facilement laissé de côté par les interprètes.
Pour comprendre la version du jardin, il faut prendre en considération le lieu et les personnages qui jouent un rôle dans le récit : Dieu, le jardin d’Éden, Adam, Ève, le Serpent et les deux arbres (arbre de vie et arbre de la connaissance).
L’Éden est le récit d’une légende étiologique cherchant à répondre aux questions sur l’origine humaine, sur la création déjà confirmée et l’existence de la présence humaine. Les premiers parents qui donnèrent naissance à l’humanité.
Le jardin d’Éden fut la première résidence de l’humanité, sur les débuts de la science humaine, ce qui, bien sûr, serait en contradiction avec les découvertes scientifiques du 21e siècle, cependant, l’initiation reste à décrire et comprendre l’histoire de l’humanité en décrivant un temps, un espace, un moment ou un lieu, apportant à l’être humain la capacité de décrypter son existence depuis des millions d’années.
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