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24 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Bastia: les manifestants nationalistes ont affronté les forces de l’ordre – un camion de CRS et la poste centrale incendiés

De violents incidents ont éclaté ce samedi à Bastia, près de la préfecture de Haute-Corse, entre des manifestants nationalistes et les forces de l’ordre.

Plusieurs dizaines de jeunes encagoulés ont lancé des cocktails Molotov sur les CRS et les gendarmes mobiles assurant la protection de la préfecture, peu après la dispersion d’une manifestation de plusieurs milliers de personnes, dans le centre de Bastia, pour dénoncer les condamnations à des peines de prison ferme de trois jeunes nationalistes, le 6 octobre, à Paris.
Âgés de 22 à 24 ans, Nicolas Battini, Joseph-Marie Verdi et Stéphane Tomasini avaient écopé de peines de 8, 6 et 5 ans de prison ferme pour un attentat à la voiture bélier contre la sous-préfecture de Corte (Haute-Corse), le 1er avril 2012.
Trois syndicats étudiants de l’Université corse (Ghjuventù Indipendentista, Ghjuventù Paolina, Cunsulta di a Ghjuventù Corsa) avaient appelé à la mobilisation devant le Palais de justice de Bastia à 14 heures pour apporter un soutien aux condamnations de trois jeunes nationalistes à des peines de prison ferme, tout comme les partis nationalistes, majoritaires à l’assemblée de Corse, et la Ligue des droits de l’homme.
Peu après la dispersion d’une manifestation de quelque 1500 personnes selon la police, 4000 selon les organisateurs, plusieurs dizaines de jeunes cagoulés avaient lancé des cocktails Molotov sur les CRS et les gendarmes mobiles assurant la protection de la préfecture.
Des personnes avaient aussi commencé à incendier la poste centrale, située à environ 200 mètres de la préfecture, mais le sinistre avait été rapidement circonscrit par les pompiers, de même que le début d’incendie de plusieurs véhicules de particuliers et des forces de l’ordre, atteints par des cocktails Molotov.
Plusieurs bâtiments ont également été touchés par les flammes, comme des banques.
Aucune interpellation n’a été effectuée dans l’immédiat. Aucun blessé n’a été signalé, malgré des scènes de violences impressionnantes.
A 18 heures, un calme relatif était revenu.

 

 

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