Après une enquête de recherche et d’information menée pendant plus de 5 ans, Edmond Okemvélé Nkogho, auteur de livre « Déficit démocratique et mal- développement en francophonie » explore et mesure les cinq siècles de l’histoire, concernant la colonisation des États africains par les Français, mais aussi l’indépendance obtenue en 1960, a recensé et analysé les faits, les causes et les conséquences du déficit démocratique francophone de la Ve République.
Son livre est vu comme un guide socio-politique mais aussi analytique, stratégique, politique ou un bon manuel d’histoire économique et sociale, autant que les 51 États africains qui ont été colonisés par l’État Français ont obtenu leur indépendance.
Edmond Okemvélé Nkogho, fait un état des lieux sans complaisance des forces, des faiblesses, des menaces et des stratégies qui ont guidé les échanges bilatéraux entre la France et l’Afrique.
Pour Edmond Okemvélé Nkogho, la concentration de tous les pouvoirs serait l’une des causes majeures du déficit démocratique et du mal-développement dans les pays francophones d’Afrique. Comme alternative, il met en avant le modèle constitutionnel parlementaire moderne, associé au fédéralisme, qui, selon lui, est aujourd’hui le plus performant pour répondre aux attentes des citoyens et faire face aux défis de la mondialisation.
L’indépendance de ex-colonie française d’Afrique en 1960, est mon constat explique Edmond Okemvélé Nkogho, dans mon pays le Gabon, une pays francophone, tournent en rond et reculent au plan politique, économique, social, culturel et environnemental, par exemple la France est descendue à la 27 ème place en monde, et les pays africains francophones occupent majoritairement les dernières places du classement en 2015 selon The Economist Group.
« Ce système a placé l’administration et le citoyen en position de dépendance permanente, c’est le déclin des compétences hiérarchisées: « J’attends tout de mon chef, qui attend tout de son chef, qui attend tout du dirigeant suprême ». La Constitution de la 5ème République a donné au Chef suprême tous les pouvoirs dans tous les domaines, sur toute l’étendue du territoire. »
L’auteur explique dans son ensemble que le système actuel est extrêmement obsolète et que quiconque en soit le président ne parviendrait pas à améliorer le niveau social et économique en raison de la constitution, qui est un retour dans les années qui ont suivi la seconde guerre mondiale.
Vu le faible niveau de vie en France compte tenu du taux de chômage qui atteint 10% et de 50% en Afrique francophone, indifférent aux dirigeants politiques, le niveau de vie est extrêmement bas avec un système difficile mais aussi une très grande corruption impliquant même les chefs d’État, le fossé entre riches et pauvres atteint des proportions inacceptables pour les populations.
L’émigration est extrêmement massive vers l’Europe, dans des zones d’influence, mais aussi de gain économique, par exemple en France, en Allemagne ou en Italie, mais aussi en Espagne, en Belgique ou en Angleterre.
Mais l’auteur reste concentré et il voit très mal, ce modèle de la cinquième république, privilège très indigne et action aux dépens de la réflexion, retour dans les années 50, où les échecs se multiplient aujourd’hui, dans les pays qui ont ce modèle-là. Le modèle constitutionnel de la 5ème République instauré par le Général de Gaulle, a permis d’une part à la France de retrouver son honneur et sa grandeur après la guerre et d’autre part à l’Afrique francophone d’accéder au monde moderne, mais aujourd’hui n’est plus du tout adapté aux exigences actuelles de la mondialisation.
La France et les pays francophones d’Afrique doivent se battre pour gagner, avec les mêmes armes que leurs concurrents, il faut changer le système, le changement des hommes à la tête d’Etats ne suffira pas, il faut changer ce modèle constitutionnelle qui est maintenant à bout de souffle.
Pour se défendre et progresser à nouveau il faut, soit remettre les militaires au pouvoir et garder le modèle constitutionnel, soit un nouveau modèle constitutionnel authentique, de type parlementaire moderne ou de type présidentiel où le chef de l’exécutif est élu au suffrage indirect, et transférer une partie des pouvoirs et contre-pouvoirs aux Régions, comme c’est déjà pratiqué par la plupart des grands pays, qui s’en sortent mieux ( Etats-Unis, Japon, Allemagne,Royaume-Uni Espagne,Italie… Chine, etc.).
La population française, plus précisément les gilets jaunes, a compris que ce modèle de système existait depuis plus de 30 ans et qu’il faut aujourd’hui opérer un changement: une nouvelle république, dotée d’un système social et économique viable qui permettrait de remédier à tous les problèmes de la population, au chômage et à l’emploi, taxes et impôts, adapté aux exigences actuelles de la mondialisation.
L’ONU, CEDEAO, CEMAC, l’Union européenne, l’Union africaine, l’Institution de Bretton-woods, la Francophonie du Commonwealth sont des interlocuteurs à qui nous proposons (à chacun d’entre eux) de créer une commission chargée de promouvoir la démocratie et de respecter les valeurs démocratiques de ses membres, est du créer un comité ad hoc composé de 30 personnes ayant une influence négro – africaine du monde politique, de l’économie et du sport afin de mobiliser des ressources pour mettre en vigueur l’union fédérale des États Africains (avec un modèle parlementaire fédéral moderne).
Ce comité sera animé par d’anciens présidents d’Etats tels que: Oluségun Obasanjo, Abdou Diouf, Desmond Tutu et Barack Obama.
Ce projet peut sauver et changer la culture et la démocratie des États, francophones africains, anglophones-africains, mais aussi d’autres États pouvant fonctionner avec ce modèle de fédéralisme moderne.
En même temps, l’auteur dédie et remercie dans son livre de nombreuses personnalités du monde entier: Koffi Annan, Nelson Mandela, Anouar El-Sadate, Thomas Sankara, … etc., et joint même une copie de la lettre écrite aux l’Organisation internationale des Nations Unies, en hommage à Koffi Annan, à joindre au livre d’or.
Son livre est caractérisé par une incursion politique, économique et sociale, rappelant chaque moment que l’État français a connu depuis 1958 jusqu’à nos jours et dans le monde entier, tout ce qui a contribué à la croissance mais également au ralentissement du système ou des structures francophones. de nombreux systèmes fédéraux comme la Norvège ou l’Allemagne, l’Amérique ou l’Angleterre, etc. qui ont réussi à répondre aux exigences de la mondialisation.
Edmond Okemvélé Nkogho, évoque une politique qui peut structurer le continent africain et le rassembler dans une intégration démocratique et stratégique des exigences actuelles de la mondialisation, aux niveaux social et culturel, économique et environnemental, où l’Afrique pourrait se réorganiser comme tout état qui a un modèle constitutionnel fédéral.
Edmond Okemvele Nkogho est ingénieur de profession et a occupé successivement plusieurs fonctions au Gabon dans le privé (Compagnie Minière de l’Ogooué, du Groupe Eramet), le para-public (Société d’Energie et d’Eau du Gabon) et la haute administration (Président du Conseil Economique et Social). A la retraite, il dirige aujourd’hui sa petite et moyenne entreprise agro-alimentaire.
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