Gabriel MIHAI
Emmanuel Macron s’est imposé comme un incontournable de l’élection présidentielle.
Le candidat a lancé son mouvement « En Marche ! », il a été rejoint par des personnalités politiques de gauche, de droite, du centre, des écologistes et des communistes. Et il fait la course en tête en vue du premier tour de l’élection présidentielle.
Alors que les différentes enquêtes d’opinion montrent un resserrement des positions en tête doublé d’une grande indécision de l’électorat, la gestion du sprint final sera cruciale jusqu’à vendredi minuit, fin officielle de la campagne.
Emmanuel Macron a tenu lundi son plus grand rassemblement de campagne dans une enceinte sportive parisienne. «Dimanche, nous allons gagner, et ce sera le début d’une nouvelle France», a lancé le leader d’En Marche! devant près de 20 000 personnes. Il en a profité pour brocarder ses adversaires sans les nommer, ironisant sur le choix entre «Thatcher ou Trotsky, Fidel Castro ou Maurras», un théoricien de l’extrême droite française qui vit dans la défaite de 1940 face aux nazis une «divine surprise».
M. Macron a défendu une France «ouverte, confiante et conquérante» à laquelle qui il veut «rendre son optimisme» en plaidant pour «l’accession aux responsabilités d’une génération nouvelle».
Ce «message de rassemblement» sonnait comme une réponse à Marine Le Pen qui a prononcé un de ses discours les plus durs samedi à Perpignan (sud-ouest), le visant particulièrement.
Son discours devrait être précédé de «prises de parole courtes de gens du mouvement, des nouveaux visages issus de la société civile», selon son entourage.
Le plus jeune des candidats, âgé de 39 ans, prévoit une dernière semaine pour convaincre «sur le terrain», «des lieux de travail» et «mobiliser les Français sur le sens du choix qu’ils auront à faire». Son mouvement annonce «1000 événements par jour dont 163 réunions publiques avec des élus et au moins quatre grands meetings nationaux».
«Emmanuel Macron veut assumer d’être l’un des seuls candidats à ne pas jouer sur les peurs, les antagonismes, les divisions mais plutôt sur l’unité», souligne un proche.
«La FRANCE est une chance et chacun doit pouvoir y tenir ses promesses.
La première chance c’est la condition de notre cohésion national, je veux remettre la transmission des savoirs fondamentaux, de notre culture et de nos valeurs au cœur du projet de notre école et de nos universités.
Dés le début de quinquennat je demanderai au gouvernement de simplifier le droit, de réformer l’assurance chômage pour en faire un droit à accélérer l’émergence d’un nouveau modéle de croissance réconciliant transition écologique, industrie du futur et agriculture de demain, la politique de notre système de santé et du logement y aure aussi une place centrale.»
Dans un discours d’une heure et demi, Emmanuel Macron a défendu une France « ouverte, confiante et conquérante ». « Je l’aime dans son passé mais à la différence d’autres, je l’aime aussi dans son avenir », a assuré l’ancien ministre de l’Économie, avant de clamer: « Nous allons rendre à la France son optimisme ! » Dans six jours, « la France a rendez-vous avec ce qu’elle a de meilleur en elle », a-t-il affirmé, à savoir « la confiance contre la défiance, l’unité contre la division, la lucidité contre les chimères, la générosité contre la cupidité, l’espoir et le courage contre la résignation ».
Mais le leader n’a pas épargné ses concurrents alors que sur « 11 candidats, 10 veulent nous ramener vers le passé ». « Pour certains ce sera Cuba sans le soleil ou le Venezuela sans le pétrole », a-t-il dit en allusion à Jean-Luc Mélenchon. « D’autres voudraient nous enfermer dans un choix simple, Margaret Thatcher ou Trotski, Fidel Castro ou Maurras », a-t-il poursuivi, en visant François Fillon et Marine Le Pen.
PHOTOS et VIDÉO : BM / IMPACT EUROPEAN -WPA
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