Un seul en scène pour un homme seul, vraiment seul.
Un décor minimaliste, un banc de bois, un oreiller, un fauteuil dans lequel est assis François.
Il s’adresse à ce banc, dont on comprend qu’il s’agit d’un lit d’hôpital, le lit d’Arno, fils de sa voisine, malade, auquel il vient rendre visite.
Et François parle, parle, une logorrhée, sur un ton monotone, attitude quasi psychotique.
Comme s’il voulait combler un vide intérieur.
Et il parle, il parle, de l’impact de son métier sur sa vie personnelle, de ses collègues, de ses amis, du chômage, de ses galères pour dénicher un emploi, de la bureaucratie … et les mots fusent, s’amoncellent. On pense aux énumérations du quotidien banal, « l’infra-ordinaire », comme le nommait Georges Perec.
Il raconte avec une candeur émouvante et drôle le monde extérieur à celui qui ne quitte plus son lit d’hôpital.
François va-t-il parvenir à s’éloigner de cette réalité qui le plombe ?
Va-t-il réussir à s’approcher de ses rêves ?
Christophe Guichet, l’auteur-acteur, a souhaité ne pas changer un mot du texte qu’il a créé il y a trente ans à Bruxelles.
Seul en scène de et avec Christophe Guichet
Jusqu’au 16 juillet 2024 à 13h au Théâtre de L’Oriflamme à Avignon
Relâche les lundis 8 et 15 juillet 2024
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