L’opération menée par la police dans le cadre des menaces terroristes à proximité de la Grand-Place de Bruxelles a porté ses fruits.
La traque battait son plein dimanche soir, sur Bruxelles mais aussi du côté de Liège et de Charleroi. Salah Abdeslam et sa bande – dont le frère de la djihadiste tuée lors de l’assaut de Saint-Denis courent toujours. Ceci malgré une série de perquisitions menée dans une tension maximale. Au total, 16 personnes ont été arrêtées, selon le parquet fédéral. Mais d’autres indiquent le chiffre de quinze arrestations.
Vers 19 h 30, nous apprenions qu’une opération de police était menée aux alentours de la Grand-Place. Un très large périmètre de sécurité a été mis en place tandis que la police conseillait aux riverains de ne pas rester face à leurs fenêtres et aux clients des hôtels de l’hyper-centre (Amigo, SAS Radisson) ne ne surtout pas sortir. D’après nos informations, six terroristes ont été interpellés rue du Midi suite à l’opération policière. L’un d’entre eux a été blessé. Toujours d’après nos informations, Salah Abdeslam ne fait pas partie des six personnes arrêtées.
C’est du côté de Liège que les unités spéciales et le peloton antibanditisme concentraient les efforts. D’après nos informations, le peloton antibanditisme avait repéré un individu suspect qui pourrait être Salah Abdeslam, chaussée de Tongres à Rocourt (Liège) vers 19 h 30. A bord d’une BMW de type 3 ou 5, cette personne a réussi à s’enfuir. Il serait monté sur l’E40 en direction de l’Allemagne. Dans la foulée, les unités spéciales tentaient de le coincer à Barchon. Sans succès. Cette piste liégeoise serait à lier à une autre perquistion menée du côté de Charleroi, dimanche soir toujours. Une centaine de policiers ont investi une habitation située rue Arthur Decoux, à Dampremy, vers 20 h 45. Au moins un homme a été intercepté lors de cette perquisition.
La totalité des forces de police du pays étaient toujours à la recherche de Salah Abeslam ainsi que d’une petite dizaine d’autres personnes en lien avec les attentats de Paris. D’après Me Carine Couquelet, avocate d’Hamza Attou, Abdeslam était “prêt à se faire sauter”.
L’homme était extrêmement nerveux dans la voiture, rapporte l’avocate de l’un des chauffeurs. Toujours d’après l’avocate, Salah Abdeslam ne disposait pas d’armes sur lui, mais aurait revêtu une ceinture d’explosifs. “D’après les dernières déclarations de mon client, Salah était extrêmement énervé et peut-être – sous toute réserve généralement quelconque – prêt à se faire sauter”, confiait-elle samedi. Et l’avocate d’ajouter que les trois passagers ont “très peu parlé” durant le trajet. “Mais mon client a eu fort peur. Il ne me parle pas d’armes mais d’une grosse veste, peut-être d’une ceinture d’explosifs ou quelque chose comme ça.” Ils ont pourtant été contrôlés trois fois sur le chemin retour. “Chaque fois avec un contrôle de papiers d’identité”, assure Carine Couquelet qui ajoute que, toujours selon son client, Salah Abdeslam apparaissait “très calme” lors de chaque contrôle. Salah a-t-il participé aux fusillades ? Était-il un support logistique ? Devait-il se faire sauter ? N’a-t-il pas eu le courage de le faire ? “On ne sait pas”, conclut l’avocate d’Hamza Attou.
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