GABRIEL MIHAI
Une fois de plus, ils sont venus témoigner leur colère. Quatrième soirée de mobilisation. Inédite, la manifestation de policiers dans la nuit de lundi à mardi sur les Champs-Elysées n’en finit plus de faire des émules.
Plus de 500 policiers se sont rassemblés dans la nuit du jeudi au vendredi 21 octobre place du Trocadéro à Paris avant de partir en cortège sauvage sur les Champs-Élysées. Ces agents de police continuent d’exprimer leur mécontentement, plus de dix jours après l’agression de quatre de leurs collègues dans l’Essonne.
Ce malgré les mesures annoncées par le ministre de l’Intérieur pour tenter d’éteindre la grogne, et alors que le mouvement tourne à l’affrontement politique. Dans la nuit de jeudi à vendredi, François Hollande a annoncé, depuis Bruxelles, qu’il allait recevoir « les organisations représentatives de policiers en début de semaine » prochaine. Objectif: « développer un programme de travail tout au long des prochains mois », a ajouté le chef de l’Etat.
Après un rassemblement place de la République à Paris mercredi soir, les agents s’étaient cette fois donnés rendez-vous place du Trocadéro, près de la Tour Eiffel.
Les manifestants avaient entonné à plusieurs reprises la Marseillaise et scandé « Policiers en colère », « Cazeneuve, démission », « Falcone démission », du nom du directeur général de la police nationale (DGPN) Jean-Marc Falcone.
A Lyon, plus de 800 policiers avaient manifesté place Bellecour, quelque 400 à Melun, 120 à Évry, une centaine d’agents à Bobigny, Toulouse, Carcassonne et Bordeaux, une cinquantaine à Montpellier et à Tarbes.
Des rassemblements similaires se sont déroulés un peu partout en France.
Ce week-end, toute la France annonce la solidarité de la police et la société civile dans les rues.
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