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21 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Les sympathisants d’Alexeï Navalny demandent sa libération

Depuis la prison, il continue à dénoncer les dérives du régime sur la guerre en Ukraine. Ce courage et cette persévérance lui valent d’être régulièrement placé en cellule d’isolement avec des conditions très dures : un accès limité à la lumière, aux activités, aux vêtements, des visites extrêmement rares.

Après une première tentative avortée d’élimination par empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny, les politiciens du système russe l’ont arrêté après son sauvetage à Berlin.

Deux ans plus tard, les sympathisants sont sortis dans différentes villes du monde pour demander la libération d’Alexeï Navalnyet de centaines d’autres prisonniers politiques en Russie.

Alexeï Navalny a été jugé en urgence le lendemain de son interpellation à l’aéroport de Cheremetievo, à 2 ans et demi, pour des faits qui lui sont reprochés suite à l’affaire initiée par la société française Yves Rocher.

La justice a examiné le mardi 18 octobre 2021 le pourvoi en cassation qu’il a déposé après sa condamnation à 9 ans de prison pour fraude le 22 mars 2022. Il était accusé d’avoir détourné à son profit personnel l’argent de sa fondation anti-corruption.

Depuis la mi-juin 2022, Alexei Navalny est emprisonné dans une colonie pénitentiaire à régime “sévère”, à 250 km de Moscou. Un exemple cet été : le 12 août dernier, Alexei Navalny a été envoyé pour trois jours en cellule d’isolement. La raison semble dérisoire : il avait déboutonné l’un des boutons de son uniforme. Il s’est donc retrouvé dans un espace de six mètres carrés, meublé seulement d’un tabouret, avec un livre et une tasse. Depuis lors, l’opposant y est retourné à cinq reprises et il y est encore actuellement. Des durées d’emprisonnement dans ces conditions bien plus longues que ce que la loi russe autorise dénoncent ses avocats.

L’opposant n’a le droit de voir sa famille que quatre fois par an, il ne peut plus parler en privé avec son avocat et il ne peut le rencontrer qu’à travers une vitre opaque. Il n’aurait pas le droit de communiquer avec les autres détenus d’après certains témoignages.

Des conditions de détention extrêmement dures, et un avenir plus incertain que jamais puisque, peu après sa condamnation à 9 ans de prison en mars, Alexei Navalny a appris qu’il faisait l’objet de nouvelles accusations, pour création d’organisation extrémiste, avec sa fondation anti-corruption. Il risque 15 ans de prison supplémentaires dans ce nouveau dossier. Pour le moment, il est sous les barreaux jusqu’en 2032, au moins.

En voyant la politique de la justice et de l’État, sous la domination communiste et les déterminations à garder le silence, de telles conditions peuvent réduire et faire peur à tout citoyen qui se soulève contre le système. En Russie, vous avez le droit de garder le silence, comme on peut le voir, chaque ville souffre après la guerre entre la Russie et l’Ukraine, mais la population n’a pas le droit d’avoir une opinion ou de s’exprimer sur la situation actuelle. Toute remarque portée par un citoyen au système politique actuel pourrait être considérée comme une trahison ou un complot contre la sécurité de l’État.

Peu importe le nombre de sanctions que la Russie a reçues de l’Occident, elle n’a pas reculé, car elle a un système de contrôle sur la population en la réduisant au silence et en la forçant à respecter les décisions liées au président. Nous pouvons voir les demandes faites aux entreprises russes dirigées par des riches qui ne peuvent pas refuser les demandes de Poutine, s’ils le font, tout est confisqué et ils sont arrêtés comme traîtres ou conspirateurs contre la sécurité de l’État.

Militant politique connu, ancien candidat déclaré à l’élection présidentielle russe, Alexeï Navalny est à l’initiative de la Fondation anti-corruption qui a réalisé de nombreuses investigations sur la corruption qui règne parmi les hautes sphères du pouvoir en Russie. Plusieurs de ses vidéos ont été vues par des dizaines de millions de personnes, dont la dernière qui décrit l’enrichissement personnel de Vladimir Poutine.

Il y a deux ans exactement, alors que Navalny rentrait d’Allemagne, où il était en convalescence suite à l’empoisonnement par le FSB, il a été arrêté à l’aéroport de Moscou et condamné.

Aujourd’hui, plus de 10 affaires pénales pèsent sur lui. Cet acharnement judiciaire, politiquement motivé, est totalement arbitraire et vise à réduire au silence Navalny l’opposant à Poutine le plus célèbre.

Depuis la prison, Navalny continue à dénoncer la guerre en Ukraine!

Depuis la prison, il continue à dénoncer les dérives du régime sur la guerre en Ukraine. Ce courage et cette persévérance lui valent d’être régulièrement placé en cellule d’isolement avec des conditions très dures : un accès limité à la lumière, aux activités, aux vêtements, des visites extrêmement rares.

Aujourd’hui, des militants et opposants russes qui ont échappé à des assassinats, comme Alexeï Navalny et Vladimir Kara-Mourza, dénoncent la guerre depuis leurs cellules de prison. Tout comme Ilia Iachine, Lilia Tchanycheva, Alexeï Gorinov ou Alexandra Skotchilenko, qui continuent leur combat contre la guerre en étant enfermés par le régime.

Le gouvernement instaure une censure totale, bloque l’accès aux réseaux sociaux et à toutes les sources d’information alternatives. Toute personne diffusant des informations divergentes de la version officielle est passible de poursuites pénales, allant jusqu’à quinze ans de prison. L’existence d’une guerre est niée, l’emploi même du mot « guerre » est interdit.

Alexeï Navalny et Vladimir Kara-Mourza, Ilia Iachine, Lilia Tchanycheva, Alexeï Gorinov ou Alexandra Skotchilenko, qui continuent leur combat contre la guerre en étant enfermés par le régime, ils sont portés à la connaissance du Kremlin pour être jugés responsables de fausses informations et condamnés à 15 ans de prison.

+350 prisonniers politiques sont détenus dans les prisons russes;
+2000 poursuites pénales sont en cours pour l’opposition au régime et à la guerre en Ukraine.

« La guerre est égale à Poutine et Poutine est égal à la guerre », disait la journaliste russe Anna Politkovskaia au sujet de la guerre en Tchétchénie, avant son assassinat le 7 octobre 2006 à Moscou, le jour où Vladimir Poutine a célébré son anniversaire, qui pourrait être considéré comme un cadeau offert par ses subordonnés.

A l’instar de nombreux Russes, en exil ou restés sur place, ces volontaires décident d’aller à contre-courant du Kremlin et de se mobiliser en faveur des Ukrainiens victimes du conflit. «On refuse que cette guerre soit menée en notre nom, soupire Olga Prokopieva, porte-parole de l’association. Certes, notre pays est coupable… Inconsciemment, on essaye de se laver de nos péchés.»

Répression, harcèlement, arrestations et intimidations des autorités de Moscou ont forcé des centaines de journalistes russes au silence ou à l’exil. Seule la propagande du Kremlin est disponible pour maintenir la population russe dans une bulle ajoute la porte-parole de Russie Libertés.

Aujourd’hui, les parlementaires s’associent à la société civile russe et internationale pour exiger la libération d’Alexeï Navalny.

Une initiative internationale #FreeNavalny a été lancée en soutien à Alexeï Navalny et, déjà, plus de quarante parlementaires de différents pays, partis et groupes politiques ont répondu, tels que: André Gattolin, Françoise Gatel, François Patriat, Jérôme Durain, Xavier IACOVELLI, André VALLINI, Olivier Cigolotti, Bernard Buis, Jacques Fernique, Julien Bargeton, Guillaume Gontard, Antoine Lefèvre, Pascal DURAND, Lara Wolters, Stéphane Bijoux, Marie Pierre VEDRENNE, Pascal Canfin, Jérémy DECERLE, Manon Aubry, Ernest Urtasun, Marie Arena, Nicola Danti, Fabio Massimo Castaldo, Jan-Christoph Oetjen, Katalin Cseh, Christophe GRUDLER, Stéphanie Yon-Courtin , Catherine Chabaud, Mireille Clapot, Agnès Canayer, Calvet François, Pascal Martin, Joël Guerriau, Dany Wattebled, Richard Yung, Rasa Juknevičienė, Marguerite Deprez, Bruno Questel, Joëlle Garriaud-Maylam, Bernard Jomier, Stella DUPONT, Christine Pirès Beaune, Emanuelis Zingeris, Claude Malhuret, Thani Mohamed Soilihi, Roberto Rampi, Jean-Luc LAGLEIZE, Ingjerd Schou, Michael Tetzschner, Petter Eide, Ola Elvestue.

Deux jours consacrés à la vérité, le 21 et 22 janvier, la communauté internationale russe s’est sont mobilisée au niveau international pour demander un soutien afin de libérer tous les prisonniers politiques dont Alexeï Navalny.

Alexeï Navalny est fier de voir que même dans les moments les plus difficiles il a des sympathisants, il s’est exprimé sur Twitter.

“J’ai entendu parler de la campagne lors de mon soutien et d’événements dans des villes du monde entier grâce à mes avocats. Je la considère, bien sûr, comme une campagne pour la libération de tous les prisonniers politiques en Russie et en Biélorussie, dont mon nom est l’un des symboles.”

“Et c’est vraiment terriblement important – quand on se retrouve en prison, on réalise particulièrement bien qu’il ne faut pas se sentir seul. Se sentir seul aujourd’hui signifie être brisé demain.

 

L’opposant russe avait été arrêté en janvier 2021 à son retour de Berlin, où il avait passé plusieurs mois en convalescence après un empoisonnement, dont il tient le président russe Vladimir Poutine pour responsable.

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