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24 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Europe: France, Allemagne et Pologne unies pour éviter la guerre liée à la crise russo-occidentale liée à l’Ukraine

Les trois pays sont « unis » pour préserver la paix en Europe « par la diplomatie et par des messages clairs, ainsi que la volonté commune d’agir ensemble », a assuré le chancelier allemand Olaf Scholz qui recevait les présidents français et polonais, Emmanuel Macron et Andrzej Duda.

Après Moscou, le président français a fait une halte à Kiev mardi. Suite aux entretiens avec ses homologues russe et ukrainien, il estime avoir reçu des gages de bonne volonté, malgré les tensions.

Emmanuel Macron a assuré, mardi, voir des «solutions concrètes» à la crise russo-occidentale liée à l’Ukraine, affirmant avoir reçu des gages de Vladimir Poutine pour qu’il n’y ait pas « d’escalade supplémentaire ».

Face à des tensions d’un niveau rarement atteint depuis la fin de la Guerre froide, à la suite du déploiement de dizaines de milliers de soldats russes à la frontière ukrainienne, le président français a successivement rencontré ses homologues russe, pendant plus de cinq heures lundi, puis ukrainien, trois heures durant mardi, à la recherche d’une issue diplomatique.

De son côté, Volodymyr Zelensky a annoncé s’attendre à un prochain sommet avec les présidents russe, français et le chancelier allemand sur le processus de paix dans l’est de l’Ukraine, précédé par une nouvelle réunion entre conseillers, ce jeudi à Berlin.

Le président de la République espère faire avancer le plus rapidement possible les négociations de paix. Il a rencontré ce soir le chancelier allemand Olaf Scholz, à Berlin.

Emmanuel Macron et Olaf Scholz étaient ces dernières 48 heures, chacun de leur côté, pleinement mobilisés sur le dossier de la crise ukrainienne. Le chancelier allemand revient tout juste des Etats-Unis, où il a échangé avec Joe Biden. Le président français arrive de Moscou et de Kiev. A Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a plusieurs fois remercié Emmanuel Macron pour son implication et l’a assuré de son sang froid face à la menace russe : « Nous sommes patients et c’est important non seulement pour l’Ukraine, mais pour toute l’Europe. De notre patience dépend la désescalade « .

Emmanuel Macron a donc obtenu une base pour faire avancer les négociations. Il va partager son analyse de la situation au chancelier Scholz avant une réunion avec le président polonais, également présent à Berlin. Le chemin de la désescalade est encore long…

Les trois pays sont « unis » pour préserver la paix en Europe « par la diplomatie et par des messages clairs, ainsi que la volonté commune d’agir ensemble », a assuré le chancelier allemand Olaf Scholz qui recevait les présidents français et polonais, Emmanuel Macron et Andrzej Duda.

Ce dîner de travail à Berlin était la dernière étape de la tournée diplomatique d’Emmanuel Macron qui a enchaîné un long face à face avec Vladimir Poutine lundi, puis avec Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, mardi, à la recherche d’une issue diplomatique dans un contexte de tensions d’un niveau rarement atteint depuis la fin de la Guerre froide.

Andrzej Duda a dit croire possible « d’éviter la guerre », tandis que Emmanuel Macron a plaidé en faveur « d’un dialogue exigeant avec la Russie », car c’est « le seul chemin qui rendra possible la paix en Ukraine », lors de courtes déclarations avant leur réunion.

Le 8 février, le département de la Défense des Etats-Unis a annoncé qu’un premier détachement de militaires américains était arrivé en Roumanie, alors que les tensions entre Russie et Occident autour de l’Ukraine sont toujours importantes.

Une information confirmée partiellement à la presse par le ministre de la Défense nationale de Roumanie, Vasile Dîncu : «Une centaine de militaires américains, des spécialistes chargés de préparer le déploiement « du futur contingent », sont déjà arrivés […] Le reste des troupes ne tardera pas». Il n’a toutefois pas communiqué plus de précisions sur le calendrier ou les bases militaires où ces soldats seront stationnés.

Le Pentagone affirme également que «quelques centaines de soldats du 82e corps aéroporté ont été transférés en Pologne depuis Fort Bragg, en Caroline du Nord». «Environ 1 700 soldats seront déployés en Pologne dans les prochains jours», précise le communiqué publié le 7 février. John Kirby a expliqué que les troupes américaines arrivent sur place en ce moment et s’installent dans le but d’effectuer des exercices avec leurs «partenaires en Roumanie et en Pologne». Membre de l’OTAN depuis 2004, la Roumanie accueille déjà sur son sol 900 soldats américains, 140 italiens et 250 polonais.

Côté français, Emmanuel Macron avait déclaré que Paris serait prête à «s’engager sur de nouvelles missions» et avait envoyé fin janvier des experts en Roumanie, en vue du possible déploiement de troupes. La ministre des Armées Florence Parly avait pour sa part affirmé le 29 janvier que la France était prêt «à défendre» les pays proches de l’Ukraine et avait évoqué un envoi de troupes en Roumanie. Une démarche qui ne serait pas destinée selon elle à «contribuer à une quelconque escalade militaire».

La visite du président français Emmanuel Macron en Russie a été « positive » et apporte « un élément de détente » dans la crise entre Occidentaux et Moscou autour de l’Ukraine, mais n’a pas permis de « miracle », a déclaré mardi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

« Ce qui est important pour la Russie ce n’est pas l’Ukraine », c’est « l’architecture de sécurité en Europe » que les Russes « contestent », a-t-il expliqué.

« Ils mettent la pression sur l’Ukraine, mais pas dans le but d’envahir l’Ukraine. Ils mettent la pression sur l’Ukraine afin d’obtenir des discussions sur ce qui compte pour eux, l’élargissement de l’Otan et leurs préoccupations de sécurité », a-t-il estimé.

 

 

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