GABRIEL MIHAI
VIDÉO: BM / IMPACT EUROPEAN – WPA
Au milieu de banderoles «Vérité justice dignité» et d’affiches «J’aime la France» ou «Pour la paix, la justice! Contre la violence», les manifestants, roses blanches à la main, se sont retrouvés en début d’après-midi sur la place de la République pour «un rassemblement de recueillement» à l’appel de plusieurs associations de la communauté chinoise.
Ils ont observé une minute de silence au pied de la statue au centre de la place, où avait été tendue une banderole avec la mention « Police assassin, on veut la justice » et la photo de Liu Shaoyao, Chinois de 56 ans tué le dimanche 26 mars à son domicile du XIXe arrondissement par le tir d’un policier.
On pourra remarquer lors de cette manifestation quelque chose d’inhabituel.
Alors qu’en général, toute circulation est interdite dans ces secteurs considérés dangereux pour les vehicules, cette fois-ci, ce n’a pas été le cas et on a pu voir des automobilistes au milieu des manifestent et des forces de polices qui taient de leur faire une passage.
Dans la foule, Chen Hui, 21 ans, a dit être venu «pour ne pas être le prochain à être tué par un policier». Il a le sentiment que la communauté asiatique est la «cible» de violences.
Comme de précédents rassemblements organisés depuis une semaine, la manifestation a été marquée par des incidents. Des manifestants, jeunes et moins jeunes, issus de la communauté asiatique ou non, ont jeté des projectiles.
De violents incidents ont éclaté entre des manifestants et la police, en fin de rassemblement.
Après la cérémonie d’hommage rendu à Liu Shaoyao, sur la place de la République à Paris, le 2 avril, plusieurs dizaines de manifestants ont violemment pris pour cible les forces de l’ordre, sous les cris de «Police, assassins !»
Des bouteilles et des pierres ont été lancées contre les policiers, qui ont répliqué par du gaz lacrymogène et ont chargé à plusieurs reprises.
Avant ces incidents, Sacha Lin Jung, de l’association Chinois résidant en France, qui a co-organisé le rassemblement, expliquait: «Nous voulons faire pression et soutenir la famille pour rétablir la vérité et lutter contre les violences policières».
Selon la police, le père de famille chinois a été abattu par un policier car il agressait un autre agent avec des ciseaux, une version démentie en bloc par la famille. Pékin a publiquement demandé que la lumière soit faite sur les circonstances du décès.
Le préfet de police de Paris a souligné samedi «la priorité» donnée à la sécurité de la communauté asiatique, lors d’une rencontre avec l’ambassadeur de Chine. Une enquête a été ouverte par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la «police des polices».
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