GABRIEL MIHAI
Les derniers abris qui se trouvaient encore dans la jungle de Calais ont été détruits lundi, marquant la fin du démantèlement du plus grand bidonville de France, situé en face des côtes anglaises, mais un campement à Paris mobilise désormais les autorités.
Après l’intervention des pelleteuses, ne subsistaient dans la zone que des débris, quelques dizaines de caravanes promises elles aussi à la démolition, ainsi qu’une petite église et deux petites mosquées érigées par ses habitants.
La destruction de cette ville précaire, encore occupée il y a peu par 6.000 à 8.000 migrants désireux de rejoindre l’Angleterre, aura duré huit jours.
Le bidonville de Calais à peine rasé, les effets de la crise migratoire sans précédent que connaît l’Europe surgissent ailleurs: depuis quelques jours, un campement peuplé de Soudanais, d’Erythréens, d’Afghans ou de Libyens ne cesse de grossir dans un quartier populaire du nord de Paris, près de la place Stalingrad, avec 2.000 personnes environ installées à même les trottoirs.
Une opération de «contrôle administratif» a eu lieu lundi dans ce camp de fortune. Tout le week-end, de nombreux responsables politiques, dont le chef de l’Etat François Hollande, ont promis de le faire évacuer dans le courant de la semaine.
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