GABRIEL MIHAI
Ce n’est pas à TF1 de présélectionner les candidats”, s’était déjà scandalisé Nicolas Dupont-Aignan, lorsque la première chaîne avait annoncé son intention de faire un débat entre cinq candidats à l’élection présidentielle : Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Emmanuel Macron, François Fillon et Marine Le Pen. Jeudi 16 mars, le Conseil d’État a rejeté le recours du candidat de « Debout la France » qui contestait son absence lors du débat prévu lundi 20 mars sur TF1, considérant qu’elle ne contrevient pas au « principe d’équité ».
« Au noms des millions de Français qui ne supportent plus cette loi du plus fort, cette confiscation de la démocratie, j’ai le devoir de quitter votre plateau et je donne deux jours à la chaîne TF1 pour inviter tous les candidats », a-t-il solennellement lancé en plein journal télévisé.
« Il est temps de réagir, on ne peut pas se laisser voler la présidentielle, c’est-à-dire l’avenir de notre pays », a expliqué Nicolas Dupont-Aignan, avant d’ajouter : « Je souhaite que ce geste – et vous savez qu’il me coûte – je souhaite que ce geste réveille les Français sur la République, sur l’égalité. Et je souhaite que par mon geste, votre chaîne renoue un jour avec la démocratie. » Quelques minutes avant son passage à l’antenne, le candidat de « Debout la France » n’a pas manqué d’inviter ses soutiens à regarder leurs écrans en les mobilisant sur les réseaux sociaux.
Le groupe TF1 répond à Nicolas Dupont-Aignan
Il semble que TF1 ne reviendra pas sur sa décision. « A deux reprises, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel puis le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative, saisi en référé, ont débouté Nicolas Dupont-Aignan de ses demandes, en rappelant que l’organisation d’un débat avec cinq candidats relevait de la liberté éditoriale de TF1 et ne remettait pas en cause les règles du pluralisme dans la mesure où le principe de l’équité était respecté par ailleurs », s’est défendue la chaîne privée dans un communiqué.
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