Les enfants sont un bien précieux que l’on doit protéger. C’est dans ce but que l’association « Innocence en Danger » (IED) a été créée en 2000 à vocation internationale.
Présente dans une dizaine de pays et partenaire d’associations internationales dans la lutte contre la pédocriminalité, « Innocence en Danger » se bat contre toutes forme de violences, sexuelles, physiques et morales envers les enfants dans le cadre du Mouvement de protection mondial de l’enfance, présidé par Homayra Sellier, nommée en 1999 par le directeur général de l’Unesco, Fédérico Mayor.
Regroupant des militants de tout bord (spécialistes d’internet, juristes, experts de l’enfance, décideurs des mondes politiques, économiques et médiatiques), elle s’invite à participer aux décisions auprès des gouvernements, instances européennes et internationales, entreprises, écoles (dont celle de la gendarmerie et de la magistrature), collectivités locales, des groupes de jeunes… tout en proposant des solutions via l’éducation et l’information entre le public et les institutions publiques et l’accompagnement au quotidien d’enfants victimes et de parents protecteurs. Elle est la première et la seule association à avoir mis en place des séjours de résilience.
On appelle » résilience« , en psychologie, la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l’adversité. Le concept a été découvert en 1982 à Hawai par une psychologue américaine Emmy Werner, qui a suivi à Hawaï 700 enfants sans famille, sans école, vivant dans la rue et victimes d’agressions physiques ou sexuelles. Seulement 28% d’entre eux ont réussi à en sortir sans troubles psychiques majeurs, 30 ans plus tard, en ayant appris un métier et fondé une famille. C’est ce qui l’amena à dire qu’il existe chez les enfants, une capacité particulière à surmonter les traumatismes de la vie pour s’en sortir.
Les premiers séjours pour les violences sexuelles ont été élaborés en 2002 par la fondatrice de l’association, Homayra Sellier et ont accueilli jusqu’à 100 victimes par an (tous frais payés) dans 4 pays, ces ateliers sont le point de départ d’une réelle reconstruction. Le premier d’entre eux est issu de la demande d’une mère dont la fille avait été violée afin d’aider celle-ci à sortir du mutisme dans lequel elle avait sombré, les chevaux l’ont aidé à surmonter son traumatisme et entamer un suivi thérapeutique pour témoigner contre ses agresseurs. Les ateliers qui ont succédé ont été basés sur l’art thérapie, proposant des activités artistiques, sportives ou culturelles…(équithérapie, sculpture, montage de films, sortie en forêt, peinture, cours de cuisine, trekking, escalade, rafting, natation, théâtre, ateliers de photographie, peinture, calligraphie, découverte de la nature, musique, danse, self-defense, tai-chi et yoga) avec l’aide de professionnels, art-thérapeutes, psychologues, pédopsychiatres, médecins et artistes . Chaque enfant a pu ainsi se reconstruire en sécurité durant 1 à 2 semaines tout en se liant à d’autres ayant subi les mêmes difficultés. Un parent protecteur est invité à participer au séjour afin d’entretenir des relations sécurisantes. Les séjours de résilience d’Innocence en Danger s’effectuent selon 2 axes :
Un axe individuel, concernant les capacités propres à chaque enfant, son potentiel.
Un axe relationnel, concernant les liens que l’enfant met en place créé avec le groupe.
Les activités de l’organisations sont basées sur la sensibilisation, l’information et la mobilisation grâce aux publications, conférences, colloques et interventions. La constitution de partie civile dans les procès pour des faits de viols, maltraitances et violences faites aux enfants s’assortit à l’accompagnement des victimes dans les procédures juridiques.
Des programmes éducatifs pour les parents, les enfants et les enseignants sont mis au point dans le but d’une utilisation responsable et sécurisée d’internet et des réseaux sociaux.
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