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21 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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La planète célèbre un Nouvel An différent d’un pays à l’autre

Thaïlande

Bien que le Pacifique ait été largement épargné, tous les pays n'ont pas fêté le Réveillon dans la même insouciance.

Décalage horaire oblige, certains sont déjà en 2021. Et parmi les premiers à fêter la nouvelle année, plusieurs pays, comme la Nouvelle-Zélande ou la Nouvelle-Calédonie, goûtent un sentiment de normalité puisque le coronavirus y est peu présent. La fête du Réveillon se fait donc sans gestes barrières.

Tous gardent néanmoins en tête la situation sanitaire en France et ont une pensée pour ceux qui, contrairement à eux, ne peuvent pas fêter le Nouvel An. Raison de plus pour faire la fête, au nom de ceux qui ne peuvent pas le faire.

Bien que le Pacifique ait été largement épargné, tous les pays n’ont pas fêté le Réveillon dans la même insouciance. A Sydney, la plus grande ville d’Australie, le célèbre feu d’artifice du Nouvel An a été tiré au-dessus de la Baie, mais en l’absence quasi-totale de spectateurs après l’apparition d’un récent foyer de contamination dans le nord de la ville qui totalise quelque 150 cas.

Même le projet d’autoriser à 5.000 personnes, travaillant en première ligne dans la lutte contre l’épidémie, d’y assister pour les remercier de leurs efforts a été abandonné. La plupart des habitants devront donc se contenter de le regarder à la télévision en présence d’un nombre de convives limité à cinq.

Le monde entre vendredi en 2021 sous l’influence de la pandémie de coronavirus qui a obligé des milliards de personnes à célébrer le passage au Nouvel An dans l’intimité et chez elles.

La gigantesque ville de Wuhan, en Chine, où le virus est apparu pour la première fois fin 2019, a vu des milliers de personnes se rassembler pour célébrer le Nouvel An.

À Hong Kong, malgré les restrictions, quelques rares fêtards se sont aventurés sur le front de mer du port Victoria pour faire des égoportraits.

Et à Tokyo, où les habitants sont confrontés à la perspective de l’imposition de l’état d’urgence après un record de 1300 nouvelles infections quotidiennes, les Japonais faisaient la queue, visage masqué ou protégé, pour offrir leurs prières du Nouvel An.

En Russie, le président Vladimir Poutine a reconnu dans son discours du Nouvel An qu’une deuxième vague d’infections frappait la nation. « Malheureusement, l’épidémie n’a pas encore été complètement arrêtée. La lutte contre l’épidémie ne s’arrête pas une minute », a-t-il déclaré.

À Londres, durement touchée, les célébrations ont été mises en sourdine, alors que le gouvernement exhortait les gens à rester à la maison pour éviter de propager le virus, avec le slogan « Agissez comme si vous l’aviez ».

La France vivait un « réveillon du 31 » sous couvre-feu, encadré exceptionnellement par 100 000 policiers et gendarmes : tout déplacement entre 20 h et 6 h – sauf raison professionnelle – était interdit, toute violation du couvre-feu passible d’une forte amende et les fêtes clandestines susceptibles d’être réprimées.

À Dubaï, des milliers de personnes étaient attendues pour assister à un spectacle pyrotechnique et laser à Burj Khalifa, la plus haute tour du monde. Toutes les personnes devaient porter un masque ou s’enregistrer à partir d’un QR code.

À Beyrouth, les autorités ont également assoupli les mesures. Le couvre-feu a été repoussé à 3 heures du matin. Les bars, restaurants et boîtes de nuit ont rouvert et organisent de grandes fêtes pour le Nouvel An.

Au Brésil, deuxième pays le plus endeuillé au monde, circulent sur les réseaux sociaux, circulent des vidéos de personnes faisant la fête sans masque, et la télévision a diffusé des images de policiers fermant des bars bondés de clients.

À New York, où Times Square déborde habituellement de gens euphoriques sous une pluie de confettis, le quartier de Manhattan était bouclé et les fêtards encouragés à suivre de chez eux le compte à rebours télévisé, avec la chanteuse américaine Gloria Gaynor .

Les nouvelles vagues épidémiques contraignent une majorité d’habitants à suivre les célébrations virtuellement, depuis leur canapé, après des mois de restrictions voire de confinement en raison de la COVID-19, qui a fait au moins 1,7 million de morts dans le monde.

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