Gabriel MIHAI
L’ancien chef de l’État a donné un grand meeting pour redonner un nouvel élan à sa campagne présidentiel.
Dans une salle remplie par 6 000 partisans, la plupart venus avec des drapeaux français, l’ancien président de la République s’est posé en candidat du peuple.
La mise en scène est particulièrement soignée et l’entrée en piste de Nicolas Sarkozy résonne encore sous les cris de simples « on va gagner », « Nicolas président. » Et dans les tribunes, les partisans sont au rendez-vous avec une confiance maximale : « Il croit en la France, il croit aux Français ».
Nicolas Sarkozy a souhaité frapper un grand coup contre son principal rival à droite, Alain Juppé.
Rapidement, Nicolas Sarkozy rebondit sur l’attaque de policiers à Viry-Châtillon. « Le respect pour le policier. Ce qui s’est passé à Viry-Châtillon est un scandale », lance le candidat à la primaire de la droite devant le public de son meeting au Zénith de Paris.
En prélude, Ingrid Betancourt, ex-otage des Farc,( « Nicolas Sarkozy est le seul candidat qui a eu le cœur de s’engager pour que je vive (…) Craint par ses ennemis, admiré par ses amis, voilà l’homme qui est digne d’être le président de la France » ), Laurent Wauquiez, patron des Républicains, et François Baroin, « premier ministrable » en cas de victoire à l’Elysée en 2017, ont formé les chœurs.
La ritournelle de ses thèmes favoris de campagne: identité, immigration, islam et terrorisme.
« Je ne veux pas que restent en France des individus qui, par leur comportement, portent atteinte aux valeurs de la Republique. Je renégocierai la convention européenne des droits de l’homme pour que son article 8 ne fasse plus obstacle à l’expulsion systématique des délinquants étrangers condamnés à plus de cinq ans de prison, ou à celle des imams étrangers radicaux. »
« Je parle de l’islam, je refuse de passer sous silence les ravages d’un islam radicalisé dans les quartiers, quand on nous dit qu’un jeune musulman sur deux pense que les lois de la Republique sont moins importantes que celles de la Charia.Les problèmes sont devant nous et pas derrière. »
Je suis candidat pour dire la vérité, pas pour la taire. La France est trop malade pour qu’on la soigne à dose homéopathique.
« Cette France de la vie réelle qui est regardée de haut, cette France majoritaire, qui se sent incomprise, qui se sent maltraitée, qui se sent bafouée, qui ne se sent plus représentée, qui n’est plus considérée. »
M. Sarkozy a répété ses propositions :
-baisse de l’impôt sur le revenu de 10 %
-rétablissement des heures supplémentaires défiscalisées
-baisse des charges sur le travail de 34 milliards
-dégressivité des allocations-chômage
-exonération des droits de succession jusqu’à 400 000 euros par enfant…
En matière d’identité nationale, il s’est dressé contre le « communautarisme qui s’immisce à l’école, à l’université, dans l’entreprise, dans les piscines, sur les plages. »
Nicolas Sarkozy se replace sur sa ligne sécuritaire, crise des migrants, communautarisme, autorité, terrorisme… etc.
Autour du candidat, on n’hésiterait pas, après le meeting, à invoquer le souvenir de De Gaulle faisant adopter par référendum l’élection du Président au suffrage universel.
« Qu’il est touchant ce nouveau cartel des Non qu’a si bien connu le Général de Gaulle, qui n’a à la bouche que la démocratie participative mais qui s’étrangle d’indignation à l’idée que l’on puisse solliciter directement le peuple. »
« Je ne renoncerai pas à l’assimilation, parce que c’est le seul objectif qui soit conforme à la définition que nous nous faisons de la Nation.
S’il est réélu président, il assure qu’il proposera le 18 juin 2017, un référendum sur la rétention administrative et préventive des fichés S et sur le regroupement familial.
Jeunes, salariés,ruraux, toutes les catégories de la société française ont vécu, ces dernières années, un « déclassement » plus fort que dans d’autres pays européens, souligne l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy.
« Le déclassement c’est la jeunesse française qui est 2 fois plus au chômage que les Britanniques, 3 fois plus que les Allemands » et est obligée de solliciter la caution de leurs parents pour avoir le droit de louer un appartement, « ce sont ces millions de travailleurs qui ont vu le mépris avec lequel le pouvoir leur a confisqué les heures supp », « ce sont tous ces quartiers dont ont fini par ne plus assumer le nom, de peur d’être stigmatisé ».
D’autres sujets aussi importants ont été abordés par le candidat aux Primaires de la Droite, Nicolas Sarkozy tels que l’école primaire en créant des CP+ pour les élèves ne maitrisant pas les fondamentaux de l’écriture et de la lecture, le service militaire, le statut des médecins…
Pour N. Sarkozy, c’est une occasion historique de sortir la France de la spirale du déclin, de faire le choix d’une alternance déterminée, c’est pourquoi aller voter aux Primaire est primordial. Il faut donc appeler ses amis, ses voisins, etc à venir s’exprimer en votant les 20 et 27 novembre 2016 afin d’élire le candidat qui représentera la Droite.
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