web analytics
22 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

"NOUS SOMMES UN JOURNAL INDÉPENDANT"

Make Art-Covid Art: Paris reprend goût à la vie

Le Covid’Art est né suite à la déclaration de la pandémie de Covid-19. Il combine la passion de l’art, le confinement et réunit actifs et créatifs de tous genres.

Le Covid’Art est né suite à la déclaration de la pandémie de Covid-19. Il combine la passion de l’art,  le confinement et réunit actifs et créatifs de tous genres.

Chaque oeuvre est une création inédite proposée par un peintre, un illustrateur, un sculpteur, un photographe, un animateur, amateur ou professionnel.

En avril 2020, le premier musée d’art sur le Covid-19 s’est ouvert sur Instagram, carrefour et vitrine des créatifs. On y trouve des oeuvres du monde entier. Créé par le musée créatif  d’artistes de Barcelone, il devient la mémoire créative d’un moment unique dans l’histoire de l’humanité. Un mois après sa création, il comptait 800 oeuvres.

D’autres initiatives avaient été lancées le 14 mars comme #tussenkunstenqurantaine créé par 3 co-locataires vivant à Amsterdam. Le  Rijksmuseum les suit puis de nombreux autres musées dans le monde.

Désirant s’investir durant le confinement, Anath Tordjman Compagnon décide de réunir des artistes autour d’elle. Lionel Szapiro, rédacteur en chef amateur et collectionneur, préface un catalogue regroupant des oeuvre sur le « Covid Art ».

Des toiles conçues pour « Make Art-Covid Art »

En l’espace d’une année, entre 2020 et 2021, Anath a été un soutien inconditionnel aux créateurs en organisant différentes manifestations.

Pour cette occasion, les artistes BEN, Richard Di Rosa dit Buddy  et Mesnager  ont réalisé des oeuvres inédites, respectivement « Il faut vivre », « Flucuat nec Mergitur » , »Vive l’amour ». Anath a récupéré ces toiles dans leurs ateliers.

Le 19 mai, jour de réouverture des terrasses, le projet Arty Show de  « Make Covid Art » a fêté le retour à la vie après ce long confinement. « Welcome back! » for « Celebration of Champs Elysees Terraces Reopening at Arc de Triomphe avec un shooting face au monument le 22 mai.

Le projet a retenu les remerciements du Président de la République et de son épouse. Dans sa démarche « Make Art Covid Art », Anath a fédéré des créateurs comme Di Rosa (Buddy), Ben, Jérôme Mesnager ou Sylvano de Bergerac.

Un shooting face à l’Arc de Triomphe

Paris et l’Ile de France ont été très touchées par l’épidémie. La capitale se remet toujours des affres qu’elle subit.  Sa devise « Fluctuat nec Mergitur » (Battu par les eaux mais ne sombre pas) exprime sa résilience quelque soit la situation.

Le 22 mai, un shooting à l’Arc de Triomphe, a permis de mêler les oeuvres d’artistes « Moi, je suis Paris », à l’esprit parisien, bleu, blanc rouge qui émane de l’Arc de Triomphe.

Madame France 2019, Miss Nationale  2020, Miss Montmartre 2021, sa dauphine et l’ambassadrice Montmartre 2021 entouraient Jérémy Bellet et la comédienne Sylvie Malys. Ensemble, ils ont illuminé un des monuments les plus visités de la capitale. Cette prestation était aussi un hommage à l’artiste bulgare Christo, décédé le 31 mai 2020, à l’âge de 84 ans.

« La vie est belle », « l’Art est partout », tels étaient les messages partagés par l’actrice Sylvie Malys, tout de rouge vêtue avant de se transformer en cat-woman. Les Miss portaient des tenues élaborées par la styliste Minerve Paris, Ekaterina Cherkasova. Elles portaient les chapeaux de la modiste Cécile Descombes.

Après le shooting, invités, artistes, mannequins et photographes se sont retrouvés pour échanger lors du cocktail célébrant le « retour à la vie ».

Un retour à la vie et de belles rencontres

Présente, Jeanne d’Hauteserre, maire du 8ème arrondissement, était « heureuse de pouvoir enfin se retrouver sur une terrasse pour sa première sortie ». « Les gens sont heureux de récupérer la liberté de vivre et se réunir sur les terrasses. Ils peuvent redécouvrir les lieux artistiques et culturels du 8ème arrondissement, en sommeil depuis plus d’un an ». « La nouvelle génération aura un oeil neuf sur des lieux emblématiques tels le Grand et le Petit Palais ».

Lionel Szapiro, a parlé de la devise de Paris et de sa force de résilience. La capitale a subi beaucoup  de catastrophes durant plus d’un an. De retour vers ses racines, elle s’envole au dessus de « passerelles entre  l’art, la mode et le mouvement ».

En utilisant la devise « Fluctuat nec Mergitur », Anath est passée « des Nautes,  confrérie de navigants à la base du commerce entre Lutèce et le reste du monde antique, aux internautes.. « . Avec la Covid, elle a trouvé une nouvelle façon de faire de l’art et de se remette de tout ce qu’on a souffert.

Après ce qu’elle a vécu, Paris sera toujours beaucoup plus forte et « restera une oeuvre d’art qui réunit la vie, l’amour et l’art. C’est « une love story avec les artistes: Quand on aime l’art, l’art vous aime! », car  Paris est avant tout la ville des Parisiens et de tous ceux qui aiment la capitale française.

Quelques artistes et leurs oeuvres de « Make Arts-Covid Art »

Sylvano de Bergerac

  • « La grimace sociale », « Painter King » et Chloro Queen » sont des oeuvres de Sylvano de Bergerac. L’artiste travaille beaucoup sur des chassis et auparavant sur des supports publicitaires relatifs au luxe. C’était pour lui, une façon de dénoncer le capitalisme.

Hervé di Rosa

  • Hervé Di Rosa a fréquenté l’École nationale Supérieure des Arts décoratifs (mais non diplômé!).  Il commence à vendre ses peintures dès 1979, exposant à Paris, Amsterdam et New York. En 1981, Hervé Di Rosa cofonde le mouvement de la Figuration libre, ainsi dénommé par l’artiste Ben. Ses voyages à travers le monde, lui apportent un style bien à lui. On retrouve cet univers dans toutes les techniques de création qu’il emploie (peinture, sculpture, bande-dessinée, tapisserie, estampe, fresque, laque, argent repoussé, céramique, dessin animé, images numériques. Entre 1978 et2019, il a aussi écritplus de 150 livres d’art Il est également l’auteur ou le sujet de plus de 150 livres d’art et publications. Concepteur de l’Art modeste, il fonde en l’an 2000, à Sète, le Musée international des arts modestes (MIAM), où il expose de nombreux artistes venus du monde entier et crée des expositions qui questionnent les frontières de l’art contemporain.  Hervé di Rosa fait dans la création et la récréation.

Richard di Rosa

  • « Fluctuat nec Mergitur » de Richard di Rosa est une oeuvre qui joue avec la devise de Paris , de façon humoristique. Il a fait ressortir la vie du mot devise. Après la souffrance, c’est le retour à la vie. L’artiste donne dans la création et la récréation. Frère cadet de Hervé di Rosa, Richard di Rosa est un passionné de maquettes, bandes dessinées, comics et musique rock. C’est en référence à Buddy Holly, qu’il tire son surnom, « Buddy ». Passionné de batterie, il fonde, en 1978, le groupe « Les Démodés » avec Ketty Brindel et Robert Combas.Il pratique aussi la sculpture. En 1982, il expose pour la première fois à la galerie Gillespie Laage Salomon à Paris avec son frère, Hervé Di Rosa. Les frères Di Rosa, Boisrond et Blanchard et Combas sont considérés comme la base du mouvement de la figuration libre. En 2005, il réalise une sculpture au profit de l’Opération pièces jaunes présidée par Bernadette Chirac.

BEN

  • « L’art est partout », « La vie est belle » sont des oeuvres de Ben, de son vrai nom Ben Vautier. Dans ses oeuvres, il traduit la façon de vivre pendant la période de la covid.  De par ses origine, il partage plusieurs cultures. Installé à Nice, il possède une boutique qui accueille les artistes de l’École de Nice, dont César, Arman, Martial Raysse.  En 1953, il crée sa première « écriture ». Dès la fin des années 60, il décline ses écritures sous diverses formes.  Proche du Nouveau réalisme, ses oeuvres sont présentes dans les plus grandes collections privées et publiques du monde (New-York, Sydney, Anvers, le musée national d’Art moderne de Paris ou le musée d’Art moderne et d’Art contemporain de Nice).

Victor Philip

  • Victor Philip a montré que chaque artiste est de retour à la vie, « Back to life ». Dans son oeuvre, on découvre sur son Ac de Triomphe, aussi bien le théâtre que la BD mais aussi les autres spectacles.

Pourquoi l’Arc de Triomphe?

En choisissant l’Arc de Triomphe, on montre que « l’art à Paris est un Triomphe ». C’est aussi le triomphe de l’art sur la maladie grâce à l’ArtyShow « Make art, Covid Art ». De leurs côtés, les Miss ont porté les créations d’Ekaterina Cherkasova avec dynamisme pour célébrer la façon de revivre et bouger à Paris. Accompagnées des artistes, elles ont montré leurs oeuvres dans une ambiance Bleu, Blanc, Rouge devant le monument, fortement représenté.

Cocktail  rooftop autour des artistes

Ce cocktail fut l’occasion de rencontrer les artistes qui ont pu s’exprimer sur leurs oeuvres. De di Rosa (Buddy) à Victor Philip en passant par Sylvano de Bergerac ou Laurent Foissac.

Parmi les invités, on pouvait croiser entre autre Gabrielle Lazure-ORLAN -Catherine Lachens-Laurent Dassault- Christine Goguet -Jean Christophe Cloetens-David-André Azoulay-Jean Eric De Saint Luc-Tex -Denis Florence Perin-Anne Lettree-Brigitte Mancel- Jean-François Petithomme- Marianne Christina- Thomas le Montmartrois-Patrick Maghic-Abigail Lopez-Cruz (Mme France)-Marcy Skye-Rachida Khalil-Marc Scalia-Hervé Pouchol- Rachel Gross -Franck Ros-Christophe Courtois-Mourad Cheffai -Camara -Oliver Wudarski -Ngoc Trang Pham-Zaldy-Sebastien Zurcher-Christophe Cassard-Ngoc Trang Pham et les princesses d’Asie et bien d’autres.

Séverine de Possel-Deydier a présenté son nouvel ouvrage, « Journal d’une coquine confinée », édité en tirages limités. Ce journal intime offre la possibilité au lecteur d’entrer dans les confidences les plus secrètes de l’auteure durant le confinement.

Belle surprise pour la chanteuse Nicoletta, venue avec son mari Jean-Christophe Molinier. Un beau gâteau pour fêter ses 50 ans de carrière et un dessin réalisé spécialement par Victor Philip.

A la découverte de nouvelles saveurs

Côté dégustation, Eric Sgarroni a présenté ses bières à l’effigie du Professeur  Raoult et Andrei Orza a régalé nos papilles avec son jambon espagnol. Pour se rafraîchir, le vin de Pierre Richard-Château Bel Evêque et le champagne Tsarine.

Exposition à la galerie DiVin

Après le shooting face à l’Arc de Triomphe et le cocktail rooftop, il y a l’exposition. « Expo Celebrating Terraces Champs Elysées at Arc de Triomphe » organisée par Anath Tordjman-Compagnon se tient chez Paris Divin Cave a vins, du 28/05 au 08/06.

Natalia Monastersky-Leston, artiste et gérante de Paris Divin, accueillait l’exposition dans sa cave à vin, située rue du Faubourg St Honoré (75008) le 27 mai pour le vernissage. Ce fut l’occasion pour les invités de se retrouver dans ce temple des vins argentins et français. La modiste Cécile Descombes a de nouveau apporté ses créations pour le plus grand plaisir des Miss et des invitées.

De nouvelles personnalités ont agrandi la liste des invités. On remarquait la présence de la célèbre organisatrice de soirées Véro Véronique Koch, Grâce de Capitani, l’artiste Estéban de la Véga,  Patrick Adler ou encore de François Lassalle, organisateur des International Business Days Le Mans.

Marianne Christiana, portant son bonnet phrygien a fait sa déclaration. Elle a  rendu hommage aux victimes de la violence, soutenant la police et les soignants sans oublier les professeurs, les artistes  et les restaurateurs touchés par les ravages de l’épidémie. Rappelons que cette nouvelle Marianne est née en décembre 2020, lors de la première manifestation contre la loi sécurité globale, place du Châtelet.

Elle tenait par sa présence à remercier l’auteur du tableau Marianne, sur lequel elle apparaît.

Cet événement fut un magnifique moment de partage et de convivialité pour les amateurs d’art et d’oenologie, réunis pour cette initiative.

 

 

« Expo Celebrating Terraces Champs Elysées at Arc de Triomphe »

28/05 – 08/06

Galerie- Cave à vin « Paris Divin »

185 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris;

Téléphone 01 45 63 42 19 (pour rendez-vous)

 

 

This website uses cookies. By continuing to use this site, you accept our use of cookies.