Le 24 novembre, à Paris et dans toute la France, les femmes se donnent rendez-vous pour marcher et montrer leur engagement contre les violences sexistes et sexuelles.
Après la première manifestation le 6 octobre dernier suite à l’appel de l’actrice Muriel Robin, interprète de Jacqueline Sauvage à la télévision et de 87 autres signataires d’un manifeste contre la violence faite aux femmes, une seconde manifestation s’est tenue ce samedi de la Place de l’Opéra à celle de la République à partir de 14h.
Cette marche a pour but de lutter contre les violences et soutenir le premier plan d’actions de la société civile élaboré en novembre 2017 en collaboration avec 32 associations et startups, 400 000 citoyens, Facebook et la Région Ile de France. Depuis 1 an, 8 actions nationales ont été organisées par la coalition# Stop VFF pour réduire les violences faites aux femmes. Le mot d’ordre est toujours présent: une augmentation des fonds consacrés chaque année à l’aide aux femmes victimes de violences.
Depuis le lancement de l’appel à manifester le 24 novembre, à la veille de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, des centaines de milliers de femmes avaient signé sur Internet pour signaler leur présence sur la cinquantaine de manifestations organisées dans toute la France et ce malgré la mobilisation des « gilets jaunes » qui ont appelé à un rassemblement national le même jour. A Paris, le plus grand cortège avec près de 30 000 (12 000 selon la police) participantes vêtues de violet (contre 2 000 l’an dernier) est parti de la Place de l’Opéra à 14h, direction République. Au total, 50 000 personnes étaient présentes dans toute la France dont 2 400 à Lyon, 1 500 à Marseille, 2 cortèges à Nantes, Montpellier où les « gilets jaunes » ont fait une haie d’honneur aux manifestantes… Les militantes de #Nous Toutes s’étaient aussi réunies à Rome, Athènes ou Genève
250 personnalités sont à l’origine de ce mouvement et à sa tête on retrouvait l’instigatrice de cette manifestation, Caroline de Haas, Madeline Da Silva, adjointe au maire des Lilas, les actrices Karine Viard et Eva Darlan qui entouraient Muriel Robin et sa compagne Anne Le Nen, l’ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem, Vanessa Demouy, Sophie Binet (responsable de la CGT). On a aussi remarqué la présence de Jean-Luc Mélenchon ( chef de file des Insoumis) venu soutenir la cause des femmes ainsi que celle de plusieurs FEMEN.
Le 20 novembre dernier,une conférence sur les cyberviolences sexistes et sexuelles s’est tenue au Centre Hubertine Auclert avec une présentation du nouveau guide pour améliorer la sécurité des femmes en ligne.
Le 23 novembre dernier, le Mouvement du Nid a organisé une soirée #Metoo et la prostitution, marrainée par Ashley Judd, célèbre actrice américaine, figure de #Metoo et fondatrice de #TimesUp, où des survivantes, Irlandaises, Françaises, Sud-africaines, Belges, ont pris la parole. Ashley Judd, célèbre actrice américaine, figure de #Metoo et fondatrice de #TimesUp.
Le même jour, la ville de Paris s’est associée à la campagne « Orange Day » du comité ONU Femmes pour s’engager et agir pour la prévention et l’élimination de la violence à l’encontre des femmes à travers le monde. La couleur orange signifie un avenir meilleur et un monde plus juste. Lors de la cérémonie des « Orange Day Champions »à l’Hôtel de ville de Paris (ville lauréate en 2017 grâce à la mise en place de téléphone grave et le développement de l’observatoire (OPVF) depuis 2014, et de nouveau candidate cette année), le prix a été remis par Céline Mass, présidente d’ONU Femmes France du Comité ONU Femmes, aux collectivités, entreprises et universités qui s’engagent toute l’année contre les violences faites aux femmes. A la suite de la cérémonie, l’Hôtel de ville est apparu illuminé d’orange pour montrer la solidarité de la ville avec les femmes et les filles du monde entier et le lancement de la campagne « Orange Day 2018 comprenant de nombreuses actions de sensibilisation dans toute la France dont le port de l’orange dans sa tenue pour marquer sa solidarité.
Le 22 , la 4ème journée interprofessionnelle a eu lieu au Carreau du Temple (3ème arrt) sur le thème des violences faites aux femmes en présence du nouveau Procureur, Rémy Heitz et Marie Laguerre; le soir un débat sur « Où est l’argent contre les violences faites aux femmes » était organisé CESE.
Le 24, conjointement à la manifestation, France Victimes organise une conférence Internationale pour Victim Support Europe . A cette occasion, les associations membres accueillent durant le week-end portes ouvertes avec des expositions, projections de films et conférences.
Le 25 et le 26, un bus solidaire du Barreau de Paris stationnera sur le parvis de l’Hôtel de ville et 130 événements sont au programme dans les arrondissements et
Le 26 novembre prochain, une table ronde se tiendra à La Fabrique Spinoza lors du colloque « Violences faites aux femmes » organisé par La Maison du Barreau de Paris pour y présenter son rapport Violences conjugales et sexuelles.
Ce samedi, les femmes mais aussi des hommes plus unis, forts et déterminés étaient dans les rues pour dire STOP car les violences où qu’elles soient (rue, maison, école, travail ou transports) doivent cesser. On comptait des millions de personnes à travers la France pour lutter contre le triste bilan signalant la mort de 123 femmes mortes en 2016 et 256 victimes de viol ou tentative chaque jour en France. De plus, dans le milieu LGBTQI+, on recense qu’une personne homosexuelle sur 2 fait l’objet d’insultes ou d’injures homophobes, 59% des lesbiennes subissent des discriminations et des violences, 85% des transgenres ont subi des actes transphobes. L’élaboration d’un plan d’actions contre les LGBTIQ+ a d’ailleurs été étudié pour une mise en place rapide, le 21 novembre dernier.
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