La religion, la mythologie et les coutumes font partie de la culture de l’Indonésie, musique et danses en sont les caractéristiques donnant lieu à de nombreux festivals.
L’ile de Bali est l’image parfaite de cette culture montrant la joie de vivre au quotidien, chantant et dansant après une journée de travail. De tradition joués par des hommes, les « gamelans », orchestres de percussions, gong ou métallophones sont présents dans les villes et villages et racontent des récits historiques ou mythologiques. Ils accompagnent les danses balinaises réalisées par des femmes et des hommes vêtus de costumes resplendissants représentant des personnages ou des animaux.
Parmi les danses les plus connues, on retrouve le barong, le ketchak, le topeng, ou encore le lelong, toutes aussi différentes les unes des autres. Ces spectacles s’approchent d’avantage du théâtre que de la danse, ils utilisent des gestes solennels et expriment les attitudes par les mouvements des poignets, genoux, bras ou tête, tout en gardant toujours les lèvres fermées.
Le Lelong, alliant grâce et féminité, est la danse la plus traditionnelle, initialement réservée aux Palais (puri) en présence des princes. Le plus connu d’entre eux est le « Lelong Kraton » ou Lelong de palais . Accompagnées par la musique d’un gamelan, les jeunes filles portent des costumes dorés et des coiffes garnies de fleurs, elles s’accompagnent parfois d’éventails et effectuent des gestes précis utilisant les mouvements du visage, des mains et des doigts. Devenir danseuse de Lelong est le rêve de toutes les petites filles balinaises de 5 ans afin de représenter leur village (desa) pendant environ 10 ans puisqu’elles arrêtent de danser à l’âge de 14 ans.
Le spectacle commence avec l’arrivée de la suivante de la cour (condong) qui remet 2 éventails aux lelong jumelles, personnages de sang royal, qui dansent en miroir.
A la base du Lelong, un conte qui se déroule dans la Java du 12 siècle. Le roi de Lasem rencontre une demoiselle Rangkesari qui s’est perdue dans la forêt. Il la ramène chez lui et l’enferme dans une demeure en pierre. Le frère de Rangkesari, le prince de Daha, apprend que sa sœur est en captivité et menace Lasem de guerre si elle n’est pas libérée. Rangkesari supplie son ravisseur de la libérer pour éviter la guerre. Mais le roi préfère se battre. En route pour la bataille, il rencontre un oiseau de mauvais augure qui lui prédit sa mort. Le roi est tué dans le combat qui s’ensuit.
Le Barong (littéralement « géant ») est une danse théâtrale qui se déroule en plusieurs actes, mettant en scène une créature mythologique balinaise ressemblant à un lion, le Banaspati rajah (seigneur de la forêt), chef des forces du bien et ennemi de Rangda, la reine démon, chef d’une armée de sorcières. Le Barong représente la lutte éternelle du bien et du mal et doit être joué en présence d’un prêtre qui bénit les masques des danseurs vue la dimension surnaturelle du conte. Il s’agit de l’histoire d’une reine de Bali condamnée pour magie noire qui demande l’aide de Barong pour l’aider à vaincre les esprits du mal qu’elle avait emprisonnés dans la jungle.
On ne connait pas exactement l’origine du Barong mais il semblerait qu’il soit né du culte animiste des animaux protecteurs longtemps avant le début de l’hindouisme sur l’île.
Chaque région de Bali a son barong modelé à partir d’une inspiration différente. On peut citer :
- Le Barong Ket : le Barong-lion, le plus commun, surtout utilisé dans le kabupaten de Gianyar.
- Le Barong Landung : un Barong géant dont la forme rappelle les marionnettes ondel ondel des Betawi.
- Le Barong Celeng : le Baron-sanglier.
- Le Barong Macan : le Barong-tigre.
- Le Barong Naga : le Barong-dragon.
Ubud est une ville au centre de Bali, célèbre pour ses représentations de Barong, une des principales attractions de l’île. Elle se fait à l’intérieur d’une enceinte avec des gradins pour les spectateurs, les musiciens et leurs instruments traditionnels, les gamelans sont sur les 2 côtés.
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