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22 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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World Art in Paris: Une exposition internationale d’arts plastiques

André Fernandez et la galerie itinérante « Le Pont des Arts » ont organisé l’exposition internationale d’arts plastiques « World Art in Paris », galerie Etienne de Causans, rue de Seine à Paris (75006).

L’exposition se tenait du 11 au 20 juin et était basée sur 3 thèmes différents: « Défense de la planète« , « Les Femmes » et « Représentations du monde« .

Les 3 invités d’honneur de formations très différentes sont:

  • FRANCOIS MITIC SPIRIDON: Dernier peintre surréaliste vivant, héritier spirituel de Salvador Dali, inventeur du mouvement  » Spiridoniste« . Tous les grands critiques d’art de la deuxième moitié du 20ème siècle (André Parinaud, Robert Descharnes, Roger Peyrefitte, Louis Aragon, Salvador Dali, Katia Granoff, Claire Goll, Desforges…) ont approuvé son oeuvre, tout comme tous les journaux du globe (Washington Post, New York Times, Huston Chronish, Atlanta Journal, Daily Journal, Le Figaro, France Culture, Zurich Zeitung… ). Né aveugle,  il interprète sa peinture comme un reflex vital, une pensée en mouvement, qui surgit du rêve, du désir, de la volonté d’être.  » L’oiseau bleu de la planète Gorosane aux moustaches de Dali« est un parallèle de légende chinoise de  « L’Oiseau Bleu et le Miroir ».
  • PATRICIA DE BOYSSON: Peintre, sculpteure et écrivaine née en Normandie à Ste-Adresse. Après avoir été diplômée des Arts Déco en 1970, elle suit des études d’astrologie l’année suivante et réalise des thèmes natales demandés par des médecins spécialisés en neurologie.  En 1976, elle suit des études d’éthnologie à Paris puis s’inscrit à des stages d’apprentissage de shia-tsu et méthode de Mézière.  Entre 1975 et 2001, elle est professeur de peinture, sculpture et dessin. En 2005, elle fait paraître son premier ouvrage « La Genèse« , 57 aquarelles gouachées illustrant un texte de Jean D’Ormesson intitulé : »Dieu, sa vie, son œuvre » . Depuis 2009, elle pratique « l‘art-thérapie »  pour adultes et enfants. Elle est aussi présidente de la SBABB (Société des Beaux-Arts de Boulogne-Billancourt) depuis 2014. Enfin, en 2017, le livre «  Ophélio l’oiseau prodige « , elle réalise aussi des illustrations, huiles et statues. Concernant son oeuvre, après des décennies d’inspiration impressionniste, elle s’est tournée vers le Réalisme, une nouvelle forme d’expressionnisme à humour caustique puisé dans le théâtre, la musique, l’astrologie, l’ethnologie…, engageant l’artiste vers un Symbolisme en s’évadant vers un Surréalisme lyrique, comme pour arrêter le temps… Présente à la galerie de Causans, elle y a dédicacé ses ouvrages.
  • ANA COSTNER: Née en Roumanie, Ana Costner est une artiste multi-facettes allant des arts (peinture, écriture, musique, radio…) aux affaires. Alors qu’elle suivait ses études de médecine, elle décide de tout arrêter pour se tourner vers le théâtre où elle excelle dans des pièces aussi variées que « Fleur de Cactus » de Barillet et Grédy ou « L’Ecole des Femmes » de Molière. Grâce à sa liberté d’esprit, elle apprend les rouages du métier et obtient  un diplôme de styliste de mode en suivant des cours du soir. Depuis l‘enfance, elle se passionne pour l’écriture: poèmes ( « Effusions spontanées » en février 2016),  contes pour enfants, (« Le Rayon de soleil » en 2016 où elle  dessine les illustrations des poèmes),  nouvelles puis publie dans des journaux et des revues littéraires. Elle décide de changer de vie et s’installe à Paris où elle gère une entreprise de service à la personne et une de BTP et continue à se vouer à ses passions pour la poésie et la musique, ce qui l’amène à écrire 2 chansons qui lui valent d’être inscrite à la SACEM en 2016 en tant que parolière. Elle collabore avec 2 compositeurs qui préparent des EP pour des jeunes chanteuses. Elle se lance ensuite dans l’écrit des concepts d’émissions de télévision et de radio et aussi présente en 2017-2018 une chronique littéraire dans l’émission  » sur Dynamic Radio. Depuis une vingtaine d’années, la peinture est sa seconde passion mais aussi un moyen alternatif d’exprimer ses émotions; certaines de ses toiles, présentes dans plusieurs expositions et salons à Paris  sont répertoriées dans le dictionnaire des cotations AKOUN depuis 2018. L’an dernier, en octobre 2019, elle décide de publier son premier roman « Les limites de l’amour« , premier volet d’une trilogie, un thriller psychologique dans lequel amour, passion, érotisme se mêlent dans toutes les langues sur une grande palette de couleurs et de saveurs. Ana Costner était présente lors de l’exposition rue de Seine pour dédicacer son ouvrage.

Par respect des normes sanitaires en vigueur (distanciations, port du masque, gel hydro-alcoolique…), la galerie était ouverte de 15h à19h pour accueillir les visiteurs en petits groupes, uniquement sur invitation sur rendez-vous. Les artistes étaient présents pour rencontrer les invités et discuter avec eux autour d’un verre, de leurs créations (peintures, sculptures et photos) et des techniques qu’ils utilisent. Les premières visites ont pu débuter dès le 26 mai, certaines oeuvres étant déjà accrochées. Par contre, les expositions de Judy Zheng, Lydia Canclaux et Yan Wang, ont été reportées. Les 17 artistes à l’affiche, venus des 4 coins du monde, étaient Amalya Nané Tumaninan, Sidranne, Catherine Canallis, Ayesha Prieto, Pimont Christian,  Véronique Faravel, Gil Angelo Gazzoli, Leveque Jean-Christophe, Yuliya Yg, Marc Lecoanet , Liz del pilar, Liu Hongtao, Linjing ZHU, Jacqueline Gallicot-Madar, Donya Motedayen, Ellie Hailwidis, Victoria Zuniga.

Le sous-sol de la galerie était réservé à la photographie et à Ellie Hailwidis. On y découvre l’univers d’Ellie, ses couleurs de prédilection: le rouge, le noir, le blanc et ses thèmes: la vie et la mort, l’érotisme et la pudeur, des compositions oniriques et poétiques. Son idée est faire des femmes des icônes en les photographiant à la lumière contemporaine tout en dégageant le romantisme et la beauté. Chaque photographie est l’image d’une histoire.  Les photos sont à l’image de la photographe, de sa vie et de sa formation qui commença par des cours de théâtre auprès de Niels Arestup, John Strasberg (fils du créateur de la « Méhode » à l’Actors Studio), Andreas Voutsinas (créateur  en 1970 de la compagnie « Théâtre des Cinquante-Atelier Andreas Voutsinas » et rebaptisé « Comédie Bastille »  en 2001). Ayant étudié le cinéma, elle développe le sens de la mise en scène et de l’esthétique. C’est après un événement tragique de sa vie, qu’elle a trouvé en 2009 sa  vocation, la photographie. En avril 2012 à Paris et en mai 2014, elle expose certaines de ses photographies.

Cette exposition nous fait voyager à travers les peintres qui exposent. Ainsi, Amalya Nané Tumanian   se sert de l’art comme langage de communication de ses sentiments à travers les événements de la vie. C’est à l’âge de 15 ans qu’elle a commencé sa carrière artistique à Erevan  en Arménie où elle est née. Elle obtient son diplôme BA-Design industriel  à  YSAFA (Yerevan State academy of Fine Arts) d’Erevan et participe pendant ses études à de nombreuses expositions de groupe locales et internationales puis est élue au sein d’une prestigieuse Union des arts avant de déménager aux États-Unis où elle obtient un doctorat, un MFA – Fine Art à l’Academy of Art University de San Francisco et un M.Ed  à la Marylhurst University de Lake Oswego (Orégon). Actuellement, elle vit aux Etats-Unis  et y expose tout comme dans de nombreux autres pays où elle vend  ses compositions à des collections privées et d’entreprise. Pour les compositions figuratives et abstraites, elle se base sur des croquis d’observations et d’impressions d’événements réels ou de références photographiques qu’elle a prises. Son style est un mélange d’expressionnisme et de conceptuel avec un ajout d’éléments décoratifs géométriques pour créer un équilibre unique qui représente  la société actuelle où la technologie est devenue une partie inséparable d’une vie naturelle. 

Parmi les artistes représentant la France, Christian Pimont propose des paysages et des portraits expressionnistes avec des thèmes comme l’individualisme, la violence, la transmission ou le vivre ensemble (novembre 2019). Né en Seine Maritime, il fait ses études secondaires et supérieures au Havre où il se familiarise avec la peinture qu’il partage avec le public lors d’expositions. Sa vie professionnelle se divise en 2 parties, la première entre 1971 et 1995 où il occupe des postes dans la publicité et le marketing en collaboration avec Denise Fayolle du groupe Prisunic, dont les créations furent célébrées lors d’une exposition au centre national de la création industrielle à Beaubourg en 1988. Il réalise ensuite des campagnes publicitaires avec Jacques Séguala dont la plus créative et réussie (Arcimboldo, la Biche) figure au Musée de la Publicité à Paris. La seconde partie entre 1995 et 2011 est orientée vers des postes de direction d’entreprise de commerce, tous dirigés vers la création et la mode. Depuis 2011, il a repris le chemin de son atelier pour retrouver ses pinceaux et son chevalet à temps complet.

Dans son univers mêlant la peinture et l’écriture, Sandrine Perez-Périchon alias Sidranne voit naître sa passion il y a 4 ans dans le Berry, province de George Sand et des légendes fantastiques, grâce à l’Association « Les Ateliers du Moulin  » et sa présidente l’artiste-peintre Dominik Salon-Prillot mais aussi à Annick Rochefort, également artiste peintre. Elle fréquente ensuite l’atelier Regard à Paris avec Isabelle Guillot-Garnier qui l’initie au dessin, à l’aquarelle et au pastel. Les oeuvres de Sidranne  se divisent en 6 catégories: Cosmopolitain, Faune, Flore, Marines, Histoires, Plus encore. Certaines d’entre elles s’inspirent de grands peintres comme Caillebotte ou Durer.

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