GABRIEL MIHAI
Plusieurs manifestations sauvages ont été organisées dans la soirée afin de protester contre ces résultats donnant Marine Le Pen au second tour face à Emmanuel Macron.
Protestations menées notamment par des mouvements anti-fascistes. Quelque 300 manifestants s’étaient ainsi réunis avant les premières estimations de la présidentielle. Selon la préfecture de police, lundi, quelque 29 personnes ont été placées en garde à vue au terme de cette soirée électorale. Six policiers et trois manifestants ont également été blessés.
À Nantes, Lyon, Bordeaux ou encore Paris où, de Nation à Bastille, des manifestants s’étaient donc rassemblés sans autorisation de la préfecture. Les forces de l’ordre ont chargé les personnes présentes qui avaient pris position sur le rond-point et sur les marches de l’Opéra Bastille. Tandis que dans les rues, certains magasins avaient déjà été victimes de jets de projectiles et des vitrines brisées, comme l’ont montré des photos prises par des internautes et partagées sur Twitter.
Aux alentours de 21h dimanche, plusieurs affrontements ont eu lieu à proximité du boulevard Beaumarchais, à Paris.
Les manifestants ont par la suite pris la direction de quartier Jaurès, dans le 19e arrondissement de la capitale française. Parmi les personnes blessées suite à des affrontements avec les CRS figure une adolescente de 15 ans qui était venue manifester avec sa mère.
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