Anne Hidalgo a remis jeudi 17 mai le premier « Paris Prize for LGBT Rights » à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie.
L’an dernier, au mois de juin, Jean-Luc Roméro avait rendu à la maire de Paris, le rapport « Paris, ville phare de l’inclusion et de la diversité ». Ce rapport contient 52 recommandations pour faire de Paris la capitale mondiales des droits LGBTQI+ et du tourisme « LGBTQI-Frendly ».
Un des principaux points était de mettre à l’honneur les personnes qui défendent les droits des LGBTQI+ en France et à l’étranger et de leur décerner un prix à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et de la transphobie. C’est pourquoi, Anne Hidalgo a décidé de créer le « Paris Prize for LGBTQI+ Rights ». Ce prix récompense un e-lauréat français et e-lauréat international choisis par un jury composé d’un président, cette année Edwin Cameron, juge de la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud et de huit membres français et internationaux représentant la diversité des communautés LGBTQI+ :
- Khalid ABDEL-HADI, Militant LGBTQI, Fondateur du magazine My.Kali
- Flora BOLTER, Présidente du Centre LGBT de Paris et d’Ile de France
- Yacine DJEBELNOUAR, Président de Shams-France
- Anne HIDALGO, Maire de Paris
- Stuart MILK, Fondateur de la Fondation Harvey Milk
- Thierry MOULIN, Co-président de l’Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l’immigration et au séjour (ARDHIS)
- Alice NKOM, avocate au barreau de DOUALA, Présidente de l’Association de défense des homosexuels du Cameroun
- Clémence ZAMORA CRUZ, porte-parole de l’Inter-LGBT
Ces prix peuvent être remis à un•e militant•e ou à une association qui se distingue par des actions courageuses et inspirantes en faveur de l’égalité des droits.
A l’approche des prochains Gay Games qui se tiendront à Paris début août, il est important de montrer que Paris était une ville inclusive et tolérante pour toutes les personnes qui souffrent encore de discrimination et voient leurs droits violés en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
Pour cette première année, le prix a récompensé 3 personnes, 1 français (Handi-Queer) et 2 étrangers (National Gay and Lesbian Human Rights Commission du Kenya, association qui promeut et protège l’égalité et l’inclusion des personnes et communautés LGBTQ au Kénya) et Ameen Rhayem (journaliste libanais militant auprès de la Fondation Arabe pour les Libertés et l’Égalité.
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