Dix-sept ans jour pour jour après la mort d’Ilan Halimi, torturé et tué par le «Gang des barbares» à Saint-Geneviève-des-Bois, en Essonne (91), en 2006, les hommages continuent de pleuvoir ce dimanche 12 février.
Des hommages sont organisés chaque année au moment de l’anniversaire de sa mort, survenue le 13 février 2006.
Un rassemblement a eu lieu en mémoire d’Ilan Halimi, tué il y a 17 ans, ce dimanche 12 février à 14h à Paris au 229 boulevard Voltaire, devant le magasin de téléphonie où travaillait Ilan Halimi. Comme chaque année, des discours ont été prononcés suivis d’un allumage de bougies et de la récitation du kaddich.
Parmi les centaine de personnes, quelques personnalités telles l’écrivain Marek Halter, l’imam Chalghoumi, le président du Crif Yonathan Arfi mais aussi Francis Szpiner, maire du 16e arrondissement de Paris et avocat de la famille Halimi au moment du drame.
Alors que tous les membres du gang des Barbares sont aujourd’hui sortis de prison – à l’exception de Youssouf Fofana condamné à perpétuité – le mot d’ordre du rassemblement était “Ni oubli, ni pardon”, comme l’explique l’organisatrice de la manifestation Alexandra Barouch, vice-présidente de l’UPJF.
“Ilan aurait pu être mon frère, mon neveu, mon cousin, et l’oublier reviendrait à dire à ces barbares de le tuer une seconde fois. Nous pensions qu’après le meurtre d’Ilan et celui de Sébastien Sellam juste avant, l’Etat prendrait la mesure de l’antisémitisme et en ferait un combat national. Mais cela n’a pas été le cas, c’est pourquoi nous continuons de nous battre avec nos petits moyens. Nous réclamons des actions concrètes : les écoles doivent lutter avec leurs moyens contre l’antisémitisme et la justice doit fournir une réponse adaptée et ferme”.
La cérémonie a rendu aussi hommage aux autres juifs tués parce qu’ils étaient juifs : Sébastien Selam, tué en 2003, les enfants Myriam Monsonego, Gabriel Sandler et Arié Sandler, leur père Jonathan Sandler, tués en 2012, Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab et François-Michel Saada, tués en 2015, Sarah Halimi, tuée en 2017, et Mireille Knoll, tuée en 2018.
Une centaine de personnes se sont réunies boulevard Voltaire, devant le magasin de téléphonie où travaillait le jeune homme avant d’être kidnappé.
Tué à l’âge de 23 ans, Ilan repose à Jérusalem. Des hommages sont organisés chaque année au moment de l’anniversaire de sa mort.
Un hommage organisé par la mairie aura lieu ce lundi 13 février à 11h à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), au Pont de la Fouille, rue Antoine Rocca.
Le chanteur français Calogero a évoqué la mémoire d’Ilan Halimi dans un nouveau titre, « Par choix ou par hasard ».
Un hommage a eu lieu à Marseille, par le maire des 6e et 8e arrondissements, ce dimanche 12 février à 11h, autour de l’arbre planté en la mémoire d’Ilan Halimi dans la parc de Bagatelle (125 rue du Commandant Rolland).
More Stories
Fini la comédie ! Confidences à Dalida
Des jambons au cœur d’une querelle de clocher !
Paris rend hommage aux victimes du 13-Novembre, neuf ans après