web analytics
22 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

"NOUS SOMMES UN JOURNAL INDÉPENDANT"

LA PROJECTION EN AVANT-PREMIERE DU FILM « LE TEMPS DES SECRETS » DANS LE PLUS VIEUX CINEMA DU MONDE : L’EDEN

Marcel (Léo CAMPION), Lilli (Baptiste NEGREL) et Isabelle (Lucie LOSTE-BERCET)

Avant la sortie du film prévue le 16 mars prochain, en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, puis le 23 mars à l'échelle nationale, les habitants de La Ciotat ont eu la chance de découvrir, en avant-première, la projection du film "Le temps des secrets" réalisé par Christophe BARRATIER et adapté du roman autobiographique éponyme de Marcel PAGNOL.

Avant la sortie du film prévue le 16 mars prochain, en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, puis le 23 mars à l’échelle nationale, les habitants de La Ciotat ont eu la chance de découvrir, en avant-première, la projection du film « Le temps des secrets » réalisé par Christophe BARRATIER et adapté du roman autobiographique éponyme de Marcel PAGNOL.
Christophe BARRATIER, réalisateur du film Les Choristes qui rencontra un immense succès auprès du public à sa sortie en 2004, est venu présenter, hier soir à L’Eden, son nouveau film, accompagné de trois de ses jeunes interprètes : Marcel (Léo CAMPION), Lilli (Baptiste NEGREL) et Isabelle (Lucie LOSTE-BERCET). Annoncée, la venue du petit-fils de PAGNOL, souffrant, a dû être annulée.

C’était une avant-première très spéciale, car elle ne se déroulait pas dans n’importe quelle salle de cinéma mais… dans la doyenne des salles de cinémas !
L’EDEN, plus vieux cinéma du monde, fut construit à la Ciotat en 1889. Initialement destinée à être une salle de spectacle, l’EDEN accueille en 1895 une expérience du cinématographe en présence d’une cinquantaine de ciotadens. Puis, la première séance publique de cinéma à L’EDEN se déroule, il y a presque 123 ans, le 21 mars 1899 avec le mythique « Le lancement d’un bateau à La Ciotat ».

Hier soir le public se pressait nombreux dans cette salle de 220 places, pour découvrir l’adaptation de ce troisième opus de PAGNOL. Marseille : 1905. Le jeune Marcel PAGNOL vient d’achever ses études primaires. Dans trois mois il entrera en classe de sixième, au lycée… mais voici le temps des vacances, les vraies, les grandes !
Le voici de retour, en famille, dans ses chères collines d’Aubagne et d’Allauch, situées à quelques kilomètres à peine de Marseille et l’amour et l’amitié sont au rendez-vous dans cette nature omniprésente à une époque où les collines constituaient encore, pour les enfants, un immense terrain de jeu. Durant cet été, chargé de promesses, le soleil brille et les cigales chantent.

Plus de 30 ans après les deux premiers volets de la trilogie écrite par Marcel PAGNOL, La gloire de mon père et Le château de ma mère portés à l’écran par le réalisateur Yves ROBERT récemment décédé, la distribution est totalement renouvelée, ce qui s’explique notamment par le fait que les acteurs ayant grandi ou vieilli, ne seraient plus en mesure d’interpréter leurs rôles initiaux.
A ce propos, Christophe BARRATIER précise, durant l’échange avec le public qui suit la projection, que le rôle de Marcel, enfant, a nécessité l’audition par le réalisateur de 200 à 300 enfants (étant précisé que le casting a concerné plus de 2.000 candidats), car, précise-t-il : « Un enfant doit avoir la nature du personnage, un enfant ne joue pas ». Puis, d’ajouter : « Je voulais raconter une histoire à hauteur d’enfant ». Projet soutenu par la productrice du film qui ajoute : « Je souhaitais partager le Paradis de l’enfance ».
Le réalisateur, très marqué, enfant, par sa grand-mère explique au public que durant tout le film il s’est attaché au fil conducteur suivant : la recherche du secret à partager entre les principaux protagonistes. C’est ainsi qu’un développement particulier est consacré à l’échappée « féministe » des deux sœurs : Augustine et tante Rose.

Avec une belle distribution, dont François-Xavier DEMAISON en oncle Jules, jubilatoire à souhait, et des enfants plus vrais que nature, les spectateurs ont été enchantés par le film.
Lors de l’échange avec le public qui suit la projection, Christophe BARRATIER se plaît à souligner que le Cinéma fut inventé en 1895, année de naissance de Marcel PAGNOL.

This website uses cookies. By continuing to use this site, you accept our use of cookies.