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29 mars 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Le 6 janvier, c’était l’Epiphanie … mais aussi la veillée de Noël

GÉRARD  CROSSAY

Le 6 janvier, c’est la fête de l’Epiphanie, certes, mais c’est aussi la veillée de Noël pour la plupart des orthodoxes.

Les Églises orthodoxes et certaines Églises catholiques de rites orientaux célèbrent Noël le 7 janvier.

Beaucoup d’orthodoxes (notamment l’Église orthodoxe russe) et de gréco-catholiques, ont conservé le calendrier « julien » (introduit par Jules César), qui comporte actuellement 13 jours d’écart par rapport au calendrier occidental « grégorien » (institué par le pape Grégoire XIII au XVIe siècle), qui est devenu le calendrier civil.

Le 25 décembre du calendrier julien correspond donc au 7 janvier du calendrier grégorien utilisé par les catholiques, les protestants, et par un certain nombre d’Eglises orthodoxes.

Les chrétiens célèbrent Noël à quatre dates différentes : le 25 décembre, le 6 janvier, le 7 janvier et aussi le 19 janvier à Jérusalem.
En fait, aucun texte chrétien ne précise le jour de la naissance de Jésus-Christ.
Dans les premiers siècles de l’Église, certains chrétiens célébraient Noël le 6 janvier (incarnation de Jésus), mais aussi l’Épiphanie (révélation de la divinité du Christ) et les Noces de Cana (1er miracle “officiel” de Jésus).

Au plus tard en 354, on a dédoublé ces événements en créant le 25 décembre une fête de Noël distincte de celle des “apparitions” (Théophanies), l’Épiphanie restant à la date du 6 janvier.

C’est le pape Libère qui a souhaité christianiser la date du 25 décembre où, dans l’Empire romain, on célébrait le solstice d’hiver (moment où la nuit a la durée la plus longue) qui coïncidait avec les saturnales – la fête du Sol Invictus –, une espèce de carnaval (fête du dieu Mithra).

On ne peut pas vraiment parler de “Noël catholique” le 25 décembre et de “Noël orthodoxe” le 7 janvier.
Certains orthodoxes célèbrent Noël, le 25 décembre, et certains catholiques le 7 janvier suivant la localisation de leur communauté au sein de la diaspora ou selon le pays de l’Église « mère ».

Un peu compliqué mais chacun s’y retrouve dans la foi qui lui est propre pour communier avec ses semblables.

 

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