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26 avril 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Le Grand Prix de l’urbanisme 2016 décerné à Ariella Masboungi

GERARD CROSSAY

La passion et l’engagement récompensés à l’unanimité du jury.

Décerné ce 30 novembre par Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, ce prix récompense une architecte-urbaniste qui a consacré sa carrière au service public dans les services de l’État et à l’Agence d’Urbanisme de Marseille .
Tant en France qu’à l’étranger, elle s’est montrée une animatrice infatigable et prolixe de nombreux ateliers et conférences réunissant professionnels et élus autour de projets urbains.
C’est elle qui organisait depuis de nombreuses années ce Grand Prix qui a déjà honoré tous les grands noms de l’urbanisme en élargissant leur cercle aux chercheurs et aux animateurs d’agences d’urbanisme et de sociétés d’aménagement.
Il était donc logique que cet œcuménisme, rare dans les milieux professionnels souvent cloisonnés et repliés sur eux-mêmes, se concrétise par la reconnaissance des talents de cette de « passeuse de projet », à la fois critique avertie et débatteuse brillante.
Elle a enseigné dans différentes écoles, notamment à l’Institut français d’architecture et fait de nombreuses publications aux Editions du Moniteur.
C’est la deuxième femme lauréate de ce prix après l’architecte-urbaniste italienne Paola Vigano en 2013.
Particulièrement émue et revendiquant sa fierté d’être fonctionnaire à une époque où la fonction publique est décriée et même menacée, elle a remercié la France d’avoir accueilli la jeune libanaise qu’elle était après avoir brillamment intégré le corps des Architectes et Urbanistes de l’État qui a joué un rôle non négligeable dans  la mise en œuvre des politiques publiques de l’habitat et de l’urbanisme.
Profitant de la tribune qui lui était offerte, elle a interpellé la ministre sur deux sujets qui lui tiennent à coeur : l’étalement urbain et l’urbanisme commercial, plaidant pour des politiques plus strictes en la matière.
« La ville durable doit être désirable », a-t-elle expliqué, souhaitant une « ville meilleure », lieu non de problèmes mais de plaisir.

C’est ainsi qu’elle nous invite au « Plaisir de l’urbanisme » dans son dernier ouvrage (Editions Parenthèses – 2016).

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