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26 avril 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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La Cave des Papilles à Paris a fêté le Beaujolais nouveau

GÉRARD CROSSAY

Chaque 3ème jeudi de novembre, le Beaujolais nouveau fait son grand retour chez les cavistes.Le millésime 2017 est coloré, très fruité, avec des notes de fruits rouges foncés, cassis et cerise.

Pour l’évènement, la Cave des Papilles avait invité ses amis et ses clients qui se bousculaient dans un joyeux brouhaha pour déguster le Beaujolais nouveau mais aussi le Muscadet primeur et le Côtes du Rhône nouveau.

Des fidèles de la cave du XIVè avaient apporté d’odorants fromages, Münster, Reblochon, Brie, des charcuteries et du pain de campagne, pour affuter leur palais et mieux apprécier les nectars qu’ils découvraient.

Un guitariste et une chanteuse animaient la soirée qui s’est prolongée tard dans la soirée.
La Cave des Papilles possède une vraie cave située à deux pas des Catacombes de la Place Denfert Rochereau.

Les vignes ont souffert du gel, de la grêle et de la sécheresse de la saison dernière, ce qui a réduit la production.
Par contre, le temps sec et ensoleillé de ces derniers mois a donné des fruits bien mûrs avec une belle concentration.

Le Beaujolais nouveau est un vin jeune appelé « primeur », ce qui signifie qu’il provient de grappes de raisins récoltés dans l’année.
L’appellation Beaujolais nouveau répond à un cahier des charges très précis.

La macération des grappes, entières (donc récoltées à la main) doit être effectuée par la méthode dite « carbonique », en quatre jours, ce qui procure au vin des arômes de fruits frais et une faible présence de tanin. Il doit bien sûr être produit dans l’aire d’appellation des Beaujolais et Beaujolais villages, située dans le nord du Rhône et le sud de la Saône-et-Loire. La commune de Beaujeu est la capitale « historique » du Beaujolais nouveau.

Après des années de standardisation, avec ajout de levures et autre chaptalisation, qui avaient fait du Beaujolais nouveau un produit marketing exporté dans plus de 110 pays, les viticulteurs sont revenus à des procédés plus naturels et traditionnels.

Le millésime 2017 est particulièrement réussi, loin de l’image de « piquette » qui collait à la peau du Beaujolais nouveau.

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